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Brèves de tamani : MOPTI : rareté du poison dans le lit du fleuve

L’ensablement du fleuve NIGER impacte négativement le trafic fluvial entre Mopti et Konna pendant cette période de l’année. C’est le constat que font les piroguiers qui affirment que les embarcations de 20 à 40 tonnes mettent actuellement 2 jours pour faire environ 70 km contre 8 heures en période des hautes eaux d’août à fin décembre. L’autre conséquence de cet ensablement est la rareté du poisson dans le lit du fleuve.

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TOMBOUCTOU : des hommes armés à bord de 4 véhicules se sont attaqués aux habitants du village GoungouBeri

Samedi dernier, des hommes armés à bord de 4 véhicules se sont attaqués aux habitants du village GoungouBeri dans le cercle de Rharouss. Les personnes ont été dépossédées de tous leurs biens. Cette razzia n’a pas fait de victime. Après cet événement, un homme de 45 ans a été assassiné hier dans le village de Samar par des hommes armés à moto.

BOUREM : trois hommes armés sur deux motos ont braqués et enlevé un véhicule

Trois hommes armés sur deux motos ont braqués et enlevé un véhicule utilisé par des agents vaccinateurs dimanche à Bourem. 6 personnes étaient à l’intérieur, elles ont été abandonnées à 18 km de la ville par les assaillants. Aucune victime n’est à déplorer. Mais ces dernières ont été dépouillées de tous leurs biens.

BANAMBA : 3 bandits ont attaqué hier des forains

3 bandits ont attaqué dimanche des forains entre Mourdiah et Banamba. Un des assaillants est mort et un forain a été blessé. Les 2 autres ont réussi a s’échapper avec une somme de plus de 2 millions de francs CFA. Une enquête a été ouverte par la gendarmerie de Banamba.

 

REUNION DE DERNIERE CHANCE A ALGER

L’appel de la Minusma toujours pas entendu

Le rendez-vous d’Alger lancé ce week-end par le représentant spécial des Nations Unies au Mali sera-t-il honoré ? A cette heure tout laisse penser qu’il aura du mal a être organisé. Repoussé déjà à deux reprises, certains comme la Plate-forme et l’Union africaine avancent que ses représentants n’ont pas été informés, tandis que les cadres de la CMA ont confirmé hier leur refus de signer l’accord paraphé à Alger le 1er mars par Bamako et la Plate-forme.

« Nous sommes en train de faire des efforts pour encourager et pour demander à toutes les parties engagées sur le terrain de cesser le feu impérativement et immédiatement afin de créer les conditions favorables avant la signature le 15 mai », a déclaré M. MongiHamdi.

Le rendez vous d’Alger reste à ce stade toujours hypothétique. Les tensions sur le terrain ne faiblissent pas à l’image des violents combats meurtriers aujourd’hui à 30 km de Tombouctou ou du véhicule de la Minusma qui a sauté hier sur une mine à Tenenkou.

 

SIGNATURE DE L’ACCORD D’ALGER CE VENDREDI

La CMA annonce son absence

Hier, des cadres de la CMA ont diffusé un communiqué dans lequel ils appellent une nouvelle fois à refuser de signer l’accord conclu dans la capitale algérienne.

Dans un épais document intitulé « Points essentiels à introduire dans le projet d’accord produit par la médiation » qu’elle a remis à la médiation internationale qui s’était rendue à Kidal, la CMA a exigé, entre autres revendications, la reconnaissance officielle de l’Azawad comme une entité géographique, politique et juridique, la création d’une assemblée interrégionale regroupant les régions de Gao, Tombouctou, Kidal, Ménaka et Taoudéni, dont les prérogatives relèveraient des domaines spécifiques à l’Azawad, et la mise en place de zones de défense et de sécurité dont le commandement reviendrait à des ressortissants de l’Azawad.

 

Source: L’Indicateur du Renouveau

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