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Brèves… Assemblée Régionale de Ségou : le personnel broie le noir !

Rien ne va plus au niveau du Conseil régional de Ségou. Réputée comme l’une des grandes assemblées régionales du pays, en raison des potentialités de la cité des Balazans, l’actuel bureau de l’assemblée régionale, en premier lieu son président, Chiaka Dembélé, est en train de fouler au pied tous les droits des travailleurs, notamment la quinzaine d’employés, dits fonctionnaires des collectivités territoriales en service au niveau de la dite Assemblée Régionale. Dans la foulée, le salaire qui reste le premier droit élémentaire d’un fonctionnaire, n’est jamais acquis à temps par le personnel.

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Et cela depuis septembre 2013. Pour preuve, à en croire un employé de cette institution régionale, les agents à l’Assemblée régionale n’ont perçu leur salaire de janvier que vers le 17 février 2014 , quant à celui de février, ils n’ont d’autres choix que de prendre leur mal en patience en scrutant le bureau de l’agent comptable. La bonne dame, qui est devenue par la force des choses et la volonté du président de l’Assemblée régionale, la seule pièce maîtresse de la boîte, surtout que le président lui-même, depuis fort longtempsn aurait déménagé à Bamako. Que Dieu sauve la cité des 4444 et un inconnu balazans.

Rond point du campus de Badala

Un danger permanent !

Cela fait maintenant plus de deux ans que les feux tricolores du rond point du campus universitaire de Badalabougou ne marchent pas. En raison de l’importance de la circulation  à cet endroit, il reste l’un des rondpoints culminants du dispositif routier de la capitale. Aussi, par le fait qu’il est le seul point de passage des dizaines de milliers d’étudiants des facultés du campus universitaire, il demeure un carrefour fréquenté à longueur de journée.

Les éléments de police en faction au niveau de ce rondpoint se battent comme de beaux diables pour réguler la circulation. Mais seulement durant les heures de pointe : 6H30-9H00 et 15H 30-19H00. Entre temps, comme dans un film hollywoodien, les scènes d’accidents se succèdent, des moins dangereuses au plus effrayantes. Surtout que le trajet concerné, notamment celui de la bretelle qui relie l’avenue OUA à la route de l’aéroport.

Il revient donc aux autorités routières de veiller à la mise en marche des feux tricolores au niveau de ce rondpoint. Et même des autres, sur toute l’avenue de l’OUA, à l’exception de celui du carrefour dit du ‘’Gouverneur’’, réparé selon certaines sources, grâce à l’apport de l’actuel DG de la douane, Gal Moumouni Dembélé, un habitant de Faladiè-Sema.

Le juge Yaya Karambé mélange le chou et la chèvre !

Loin de nous, toute idée de douter de la capacité de ce jeune magistrat du 2ème cabinet d’instruction du pôle économique du tribunal de première instance de la CIII, à diligenter l’affaire dite des bérets rouges disparus. Cependant, la question qui sied aujourd’hui est de savoir si Yaya Karambé n’est pas essoufflé ?

Pas par ce que, à la surprise générale, il s’est donné la latitude d’ouvrir un autre dossier brûlant, celui du champ hippique de Bamako, impliquant d’autres grosses pointures, dont le fils de feu Tieoulé Mamadou Konaté, Mamadou Henry Konaté, non moins conseiller spécial du président de la République. Mais surtout, en raison de la suite qu’il a donnée à la dernière interpellation du lot des officiers de la garde rapprochée de Haya, le vendredi 07 Mars dernier.

Il s’agit de la bande des Capitaines : Issa Ouédraogo, Boua Koné, Bakary Coulibaly dit Bak et Adama Diarra qui ont été placés sous contrôle judiciaire. Avec, entre autres, l’interdiction de sortir de la capitale, de porter des armes et de rentrer en contact avec les inculpés. Mais aussi, de se présenter chaque lundi devant le juge chargé de l’enquête.

Pout tout connaisseur de ce dossier, une évidence se dégage : la relative clémence du juge Karambé, contre des véritables proches de l’ancien chef de l’ex- junte. Des têtes de proue de premier plan, qu’il a jugé nécessaire de laisser dehors, même si la décision s’accompagne des propos juridico- machiavéliques, de ne pas sortir de Bamako, de ne rentrer en contact avec les inculpés et ne pas porter des armes…

D’aucuns assimilent cette attitude du juge à la diversion, sinon, à un acte de deux poids deux mesures de l’excellent juge Karambé. Qui ne fait plus preuve du même dynamisme qui le caractérisait depuis le début de l’instruction de cette affaire. Surtout lorsqu’il s’agit des vrais présumés coupables des exactions commises contre les bérets rouges, disparus. Pour preuve, le capitaine Boua Koné était l’homme à tout faire du général Sanogo. Au même titre que ses trois autres co-interpellés. Dont le capitaine Adama Diarra alias ‘’Diafrin Seydou’’, responsable de toutes les actions occultes de la junte.

Certains n’hésitent pas à affirmer que le juge Karambé afficherait une peur bleue face à lui, pour l’avoir côtoyé durant des mois à Kati. Si cela s’avérait vrai, pourquoi ne l’a-t-il pas tiré du lot, afin de laisser sous bonne garde ces autres dangereux compagnons d’antichambre du général quatre étoiles. En clair, dans le traitement du dernier dossier, le moins qu’on puisse dire, est que le juge Karambé est en train de mélanger le chou et la chèvre.

 

Rassemblées par Moustapha Diawara

Source: Tjikan

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