Après son meeting de lancement du 7 septembre 2019, la Coordination des mouvements, les Associations et sympathisants de l’imam Mahmoud DICKO (CMAS) organise une table ronde de deux jours, du 2 au 3 novembre 2019, au Palais de la Culture, dont le thème : « L’Imam face à la jeunesse ». Les enjeux de ce nouveau rendez-vous entre l’imam et le peuple étaient, ce samedi 5 octobre 2019, au cœur des échanges entre les hommes de médias et les responsables dans les locaux du nouveau siège de l’organisation à Magnambougou Faso-Kanu.
Cette conférence de presse était animée par le Coordinateur général de la CMAS, Issa Kaou DJIM, qui avait à ses côtés, Mohamed Salia TOURE, président commission jeunesse de la CMAS ; Youssouf Daba DIAWARA, président de la commission ressources Humaines et des finances, ainsi qu’une foule nombreuse de militants et sympathisants de la CMAS.
De son exposé, il ressort que cette rencontre verra la participation de 200 délégués venus de l’intérieur et de l’extérieur du pays. Aussi, l’occasion était bonne pour le coordinateur de la CMAS de rappeler les objectifs de l’organisation, avant de se prononcer sur certaines questions brulantes de l’actualité, notamment les attaques terroristes complexes de Boulkessi et de Mondoro.
Pour son coordinateur, la CMAS est un mouvement politique qui ambitionne de s’implanter sur l’ensemble du territoire.
Conforment à ses objectifs, la CMAS entend contribuer à l’amélioration de la gouvernance et du vivre ensemble. M. NDJIM a profité de l’occasion pour lancer un appel aux militants de se mobiliser derrière à la République en ces moments difficiles de la vie de notre nation. Pour une sortie de crise, le coordinateur de la CMAS pense que nous devons conjuguer nos efforts.
Il s’agit selon lui de se rassembler autour des valeurs de la république, de la démocratie, de la laïcité. Toutes, dit-il, se faire sans la bonne gouvernance.
C’est pour cela, dans son plan de structuration, la CMAS entend s’étaler sur l’ensemble du territoire, mais aussi au niveau de la diaspora au cours de l’année prochaine, pour converger vers un Mali fort et uni qui défend les valeurs de la république.
En tant que défenseur de la paix, la CMAS, selon son coordinateur général, condamne les dernières attaques contre les camps des FAMa à Boulkessi et Mondoro et se dit solidaire derrière les forces armées et de sécurité du Mali. Selon Issa Kaou NDJIM, ce qui est arrivé à nos militaires dans ces deux localités n’est autre que des attaques terroristes.
Malgré la situation sécuritaire très précaire et volatile, Kaou NDJIM est convaincu que notre pays retrouvera ses valeurs, qui sont celles de la paix et du vivre ensemble. Pour lui, ce qui se passe au centre du pays interpelle la conscience collective, et ne doit pas mettre en cause le vivre ensemble. C’est pourquoi il a invité nos frères du centre à faire preuve de discernement. Avant de terminer, il a prié pour le repos de l’âme des victimes du terrorisme au Mali, notamment nos militaires tombés sur-le-champ de l’honneur à Boulkessi et Mondoro. Le conférencier a également souhaité prompt rétablissement aux blessés.
« Nous sommes derrière le pays, les institutions pour se mettre ensemble afin de conjurer la violence dans notre pays.
Selon lui, le Mali a les moyens de transcender ces difficultés qui ne seraient que passagères.
Par Abdoulaye OUATTARA
Source: info-matin