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Biosphère transfrontalière en Afrique de l’Ouest Les acteurs cogitent sur la création et la gestion des réserves

Au cours de cette réunion, des thèmes comme les réserves  de biosphère et le plan  de Lima, les avantages  et  le processus  de création  d’une réserve de  biosphère transfrontalière, les instruments juridiques  et administratifs pour la création  des réserves  de biosphère transfrontalières seront  débattus.

 

L’objectif de cette rencontre est de sensibiliser et d’impliquer tous les acteurs dans le processus de création de deux réserves de biosphères transfrontalières entre le Mali et le Burkina Faso d’une part, entre le Mali, la Guinée et le Sénégal d’autre part.Les assises qui se tiennent au Radisson Blu, dureront deux jours. Plus d’une trentaine de participants composés des responsables des sites du Bafing et du Gourma, des membres des comités nationaux MAB-Unesco  (l’Homme et la biosphère), des populations riveraines des sites du Bafing et du Gourma et les pays cités ci-dessus y participent.  La cérémonie d’ouverture a enregistré la présence du Pr. Diallo Kadia Maïga, Secrétaire général de la Commission nationale malienne pour l’Unesco et l’Isesco, du Directeur national des Eaux et forêts, l’inspecteur général, Mamadou Gakou, du  chef du bureau de l’Unesco pays M. Hervé Huot Marchand et la Représentante du Ministre de l’Environnement de l’assainissement et du développement durable, Mme Maïga Soyata Maïga.  Selon cette dernière, la création et la gestion de réserves de biosphère transfrontalières nécessite  la participation  de tous les acteurs  afin de relever  le défi majeur de création  de deux réserves  de  biosphères transfrontalières  du Gourma et du Bafing. Puisque, soutient-elle,   l’un des défis majeurs de la gestion des ressources naturelles  dans  la plupart des pays  africains  est de savoir  comment  aider simultanément  à conserver  la diversité biologique, favoriser le développement  économique  et autonomiser  les populations rurales. Et d’ajouter  que les réserves  de biosphère permettent de concilier  le développement  et la préservation des ressources naturelles. L’orateur a souligné que les écosystèmes sont souvent  situés  de part et d’autre des frontières nationales  et peuvent  faire l’objet  de système de gestion et d’utilisation  des terres différents et même  contradictoires.  » Pour pallier ces difficultés la réserve  de biosphère transfrontalière offre  un outil  de gestion  commune et constitue  aussi  un engagement de deux ou plusieurs  pays  de coopérer à la conservation et à l’utilisation durable d’un écosystème partagé, grâce  à une gestion  commune  » a-t-elle fait savoir. Mme Maïga Soyata Maïga a indiqué que  la promotion  des réserves  de biosphère transfrontalières permet de renforcer l’intégration africaine entre pays voisins à travers la conservation  de la biodiversité  et le développement  humain durable.

Quant au représentant  du bureau de l’UNESCO à Bamako, Hervé Huot Marchand, «la tenue de cette rencontre traduit une volonté politique manifeste  des Etats à coopérer  ensemble à la conservation  et à l’utilisation durable  d’un écosystème partagé, mais aussi  leur engagement à appliquer  la stratégie du MAB pour 2015-2025 et le plan d’action de Lima du programme MAB (2016-2025).»

Enfin, le président du Comité national MAB, l’Inspecteur général Mamadou Gakou a rassuré qu’ils sont en train de travailler sur des réserves de biosphère transfrontalières. Il a rassuré que les recommandations issues des assises seront prises en compte dans le document en cours d’élaboration.

Ramata Tembely

Source: l’Indépendant

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