Sacré vieux! Quand le fiston national a été élu député puis bombardé à la tête de la puissante commission de Défense de l’Assemblée Nationale, la décision a été fortement décriée et continue à être vigoureusement dénoncée. Le vieux s’en défend « J’étais contre, la décision n’émane pas de moi.».
Toujours à l’Assemblée Nationale, le beau-père du fiston national est parachuté au… perchoir. Or, tout indiquait que l’Assemblée de la République aurait pu avoir meilleur choix. Là, également le vieux se justifie : « J’y étais opposé, j’avais un autre candidat ». En clair, ce « n’est pas moi, ce sont les autres ».
En mai 2014, quand tout allait mal, suite à une expédition hasardeuse de son chef du gouvernement à Kidal, le vieux est désemparé. Il convoque les politiques à Koulouba. Là, il s’énerve, s’emporte même. «Non, je n’étais pas au courant. Il ne m’a pas demandé l’autorisation… Il ne m’a même pas informé… ».
Puis après Kidal, les difficultés s’entassent à Bamako. Au sommet de l’Etat, les bruits assourdissants de casseroles font trembler Koulouba. Le vieux convie (encore) les politiques et la société civile. Nouvelle colère ! « Je ne savais rien de tout ce qui se passait. Je n’étais au courant de rien… Je serai impitoyable ».
La semaine dernière, le vieux pointe (une fois de plus) du doigt les autres. C’était lors d’une tournée à l’intérieur. « Tous les jours, on vient me dire que tout va bien dans le meilleur des mondes. Tout n’est que leurres… ». Sacré vieux !
Hamady
Source: L’Aube