Quelle est la solution pour demain ? Aucune lisibilité, toute l’architecture des contestataires du moment est bâti sur une colère résultante d’une absence de résultats. Nous ne dirons jamais assez que les porteurs du projet de changement sont également les fautifs de la situation actuelle.
Par absence de plan, ils disent qu’à l’avenir, il faudra changer de Président autant de fois que cela est nécessaire. Donc en perspective, un pays ingouvernable exposé à ses pires ennemis !
La triptyque politique est connue: création de parti-contestation-responsabilités…les ingrédients d’un échec certain.
L’avenir des jeunes ne compte plus depuis belles lurettes, l’argent devant financer les projets est moins sanctuarisé que celui en soutien aux prêches et aux financements des partis politiques.
La jeunesse est devenue un outil de protestation contre ses propres intérêts.
Le pays n’a jamais pu adopter des réformes concrètes dans le but de libérer de l’emploi pour les jeunes. Certains diront que l’ANPE, l’APEJ, le FAFPA ont été créés.
Mais hélas, c’est souvent la même chose, quand est-ce que les gouvernements successifs comprendront qu’il ne s’agit pas de simples créations de postes ? Mais de véritables réformes avec l’ensemble des parties prenantes.
Aucune évaluation des besoins, aucun contrat avec les entreprises, aucune valorisation des filières de formations, notamment l’alternance et après on s’étonne que ça ne marche pas et que les fonds sont détournés. Normal, il n’y a aucun plan !
La jeunesse doit arrêter de jouer les forces supplétifs derrière des acteurs sans feuilles de route.
Elle doit envisager son processus dans un environnement stabilisé et améliorable. Le futur démocratique lui appartient, en l’occurrence 2023. Il faut dès à présent construire des laboratoires de réflexion, pour enfin imposer aux politiques de véritables projets, réformes et actions de mises en œuvre.
La jeunesse le peut !
Boubacar Salif Traoré
Source : Maliactu.info