Après six (6) ans d’interruption de cette manifestation culturelle, suite à la crise multidimensionnelle que notre pays a connue, le gouvernement du Mali, dans son combat pour la recherche d’une paix durable, s’est engagé à donner une réponse favorable à l’une des grandes attentes des communautés, à savoir, la reprise de la Biennale Artistique et Culturelle. Pour la circonstance, cette année, 354 millions sont mobilisés par le gouvernement pour rendre la fête encore plus belle. Cette information a été donnée lors d’une conférence de presse animée hier 19 décembre 2017, au Mémorial Modibo Keita, par le Ministère en charge de la culture du Mali.
Pour éclairer l’opinion publique nationale et internationale par rapport aux différentes festivités de la Biennale Artistique et Culturelle, que le Mali s’apprête à vivre à partir du 24 décembre prochain, les personnels du Ministère de la Culture ont rencontré les hommes de médias pour faire le point de la situation. Pour marquer cette année la volonté de l’Etat de faire vivre ce grand rendez-vous culturel, le Ministère de la Culture a opté pour la stratégie d’une édition spéciale à Bamako, avant de reprendre le cycle tournant en commençant par la région de Mopti. Ainsi, après deux reports, Bamako reçoit l’édition spéciale de la Biennale Artistique et Culturelle du 24 au 31 décembre 2017. L’édition 2017 aura un caractère spécial puisqu’elle doit permettre une reprise de la Biennale Artistique et Culturelle du Mali post crise. Pour les conférenciers, la mascotte de la Biennale Artistique et Culturelle a connu un léger lifting pour l’adapter au contexte de ce retour de la Biennale et à celui de la volonté nationale d’aller à la paix.
Outre les cérémonies d’ouverture qui auront lieu le 24 décembre sous la présidence du président de la République SEM Ibrahim Boubacar Keita, chef de l’Etat et la clôture sera au 31 décembre 2017, la biennale s’agrémentera d’une soirée de bienvenue, s’ensuivront ainsi des soirées de compétitions du 25 au 30 décembre, puis des conférences débats sur le rôle de la culture dans la quête de la paix, d’animations publiques (caravanes dans les 6 communes de Bamako) et enfin d’expositions artisanale et photographique.
Flani SORA
Source: lejecom