Des statuts Facebook annoncent, depuis quelques jours, le décès de Makoroba Haïdara, fille du président du Haut conseil islamique du Mali, Cherif Ousmane Madane Haidara. De l’infox !
« Mme Coulibaly Makoroba Haïdara, la fille de Cherif Ousmane Madani Haïdara vient de nous quitter à la suite d’un accouchement très difficile. Le bébé se porte bien. Paix à son âme et longue vie au Bébé. » C’est le contenu du message qui a fait l’objet de plus de 500 partages et généré des milliers de commentaires.
Pourtant, il s’agit d’une infox. BenbereVerif a pu entrer en contact avec la famille. Son mari a catégoriquement démenti l’information, avant de nous faire parvenir une courte vidéo d’une minute et quelques secondes de Makoraba Haïdara.
Dans la séquence elle précise que la vidéo a été enregistrée le 11 avril 2021, date à laquelle l’infox a commencé à circuler. « Moi, Mme Coulibaly Hadja Seyda Makoroba Haïdara, fille de Cherif Ousmane Madani Haïdara, je me porte bien et je suis là pour vous rassurer, affirme-t-elle devant la caméra ».
Pour rappel, ce n’est pas la première que la famille du président du Haut conseil islamique du Mali est victime des fake news. La plateforme Benbere a déjà eu à vérifier deux autres infox majeures concernant le célèbre prêcheur lui-même.
Il y a quelques mois, une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux avait été détournée pour lui faire dire qu’une « lumière sort de la tombe de ses grands-parents et monte jusqu’au ciel » et que son grand-père maternel « partageait le même espace de discussion que le Prophète (PSL) »
Dans une autre séquence délibérément choisie, on peut l’entendre dire : « Si quelqu’un est musulman à nos yeux aujourd’hui, c’est le président de la France ». Des propos sortis de leur contexte que BenbereVerif a débusqués ici.
Les fakes news concernant les décès de personnalités publiques sont monnaie courante sur les réseaux sociaux. Les gens n’y accordent pas trop d’importance. Pourtant, cette forme d’infox peut s’avérer dangereuse et peut créer des troubles psychologiques chez leurs proches.
Source: benbere