Ils sont nombreux à vouloir fermer leurs comptes à la Banque de développement du Mali (BDM-sa). La raison trouvée est qu’ils sont mécontents du fait qu’il est difficile de retirer de l’argent dans leur compte. Une situation qui met à nu le mauvais management de la direction actuelle qui au lieu de recruter, préfère fait reposer tout le travail sur les stagiaires. Bonjour la déception !
‘’ Je ne veux pas me fatiguer à chercher de l’argent et me fatiguer à le prendre ou à le garder chez quelqu’un qui ne me respecte pas’’, argue cet ancien retraité de la BCEAO à la sortie d’une agence de la BDM-Sa la semaine passée. Ce dernier qui s’y connait dans le monde des finances pointe du doigt cette mauvaise volonté des responsables de la BDM-Sa à vouloir satisfaire la clientèle à travers des recrutelents.
Une thèse soutenue par beaucoup de clients venus effectuer des opérations de retrait ou de dépôt d’argent. Une vielle dame se plaignait également d’avoir raté sa prière de vendredi à cause du retard ‘’Je préfère partir et revenir le samedi car cela fait 4 heures que je suis à l’attente d’être payée’’, dixit la vieille dame visiblement très en colère. Histoire de faire savoir que les personnes âgées ne sont pas priorisées à la BDM-SA.
Et pourtant ce n’était pas les guichets qui manquaient ce jour à l’agence sise à Boulkassoumbougou mais plutôt un manque criard d’agent digne de ce nom qui pouvait servir les clients. Sur les Trois guichets ouverts, seulement un seul était fonctionnel. Et les stagiaires faufilaient sans pouvoir aider réellement les clients.
À ce rythme, la BDM-SA ne fait que confirmer ce que nous écrivions à la veille de la fête du ramadan passé. En effet, dans un article titré ‘’BDM SA : Des clients mécontents’’, nous attirions l’attention de nos lecteurs sur des pratiques semblables.
En tout cas, si les responsables de la BDM ne changent pas de comportement, plusieurs clients seront dans l’obligation de fermer leur compte pour partir ailleurs. Car, il n’est pas admissible, de galérer pour avoir accès à son propre argent.
Nous reviendrons sur d’autres témoignages !
Source : journal Le CONFIDENT