Le premier match de la série entre Houston et OKC a tourné à la correction (118-87) dimanche, dans le Texas.
Malmené par Beverley, Westbrook a aussi manqué de soutien.Si les votes pour le trophée de MVP sont clos, les plus indécis ont peut-être trouvé des réponses à leur questions dimanche.
Mais on ne saurait résumer la série entre Houston et Oklahoma City au duel Harden-Westbrook, et le premier match l’a prouvé. Certes brillant, malgré son 3/11 longue distance (37 points, 9 passes, 7 rebonds), le barbu des Rockets n’a pas eu besoin de jouer plus de 13 minutes après la mi-temps, regardant du banc son équipe dévorer le Thunder (118-87) et Patrick Beverley écoeurer Westbrook. Lâché par ses lieutenants, à l’exception de Roberson (18 points, 7 rebonds, 3 contres), le meneur a arrosé comme rarement (6/23) et perdu neuf ballons, frôlant malgré tout un triple-double (22 points, 11 rebonds, 7 passes) qui aurait été anecdotique.
Paradoxalement, c’est dans la raquette que Houston a bâti son succès, avec 62 points dont 31 en deuxième chance. Paradoxal, parce que le Thunder est la meilleure équipe de la ligue au rebond (41-56 dimanche, du jamais vu cette saison pour OKC), et qu’aucune autre ne tente et ne réussit plus de tirs à trois points que les Rockets. Habité en défense, déterminé à rendre la vie impossible à Westbrook, Beverley a aussi été le premier soutien de Harden en attaque (21 points, 10 rebonds, 3 passes, 2 interceptions). C’est d’ailleurs lui qui a donné pour la première fois 10 points d’avance à son équipe (64-54, 26e) au retour des vestiaires, avant qu’un écran pas franchement régulier de Steven Adams ne le projette violemment au sol, le motivant encore davantage. Autres satisfactions pour Houston, la justesse de Clint Capela (14 points, 7 rebonds, 2 passes, 2 contres) et l’apport du banc : 38 points, dont 15 pour Nene.
Source: essor