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Banque Atlantique : Courrier du lecteur : L’amateurisme du personnel de la Banque Atlantique m’a fait perdre un contrat de travail de près d’un million de nos francs

Je venais de signer un contrat de création d’un site web de radio en ligne d’une valeur de près d’un million de FCFA le 06 avril 2019 et qui avait pour date de livraison le 14 mai 2019. Pour son exécution, je devais nécessairement effectuer des achats en ligne.

Le vendredi 10 mai 2019, je me suis rendu à l’agence Bittar de la Banque Atlantique sise à Sogoniko dans le but d’obtenir une carte prépayée Traveler afin de pouvoir faire mon achat en toute quiétude et en toute rapidité. Après m’être renseigné sur les modalités d’acquisition de ladite carte, l’agent m’a rassuré que la carte Traveler fonctionnera le même jour après achat.

Le coût de la carte prépayée Traveler que j’ai payée s’élève à 23 500FCFA et à chaque recharge de la carte, la banque prélève 2% du montant de la recharge comme frais. J’ai rechargé la carte à hauteur de 120 000FCFA avec ses frais qui étaient de 2 400FCFA soit 2%.

J’ai pris la carte et pris congé de mes hôtes.

La nuit du vendredi au samedi vers 01h, j’ai tenté d’effectuer l’achat en ligne, chose rejetée par le site pour motif : « L’inscription au paiement ponctué a été rejeté par votre institution financière. Utiliser une autre carte pour terminer le paiement.» et c’était le début de mon calvaire avec la banque atlantique.

Le samedi 11 mai, je me suis rendu à l’agence pour régler le problème et j’ai reçu comme réponse : « votre carte n’a pas été activée par notre service monétique, veuillez patienter. » Or, j’ai pris la carte parce que j’ai été rassuré qu’elle allait fonctionner le même jour. J’ai pris mon mal en patience pour respecter le délai de livraison de l’objet du contrat, qui m’était imparti.

Le lundi 13 mai, je me suis rendu à nouveau pour leur expliquer que ma carte ne fonctionnait pas et que je dois livrer l’objet de mon contrat le lendemain mardi 14. C’était en ce moment -là que l’agent s’est précipité pour envoyer les informations de ma carte à leur service monétique pour activation et me demanda de patienter un petit peu.

Jusqu’à 14H30, heure de fermeture (due au ramadan) m’a carte ne fonctionnait toujours pas et j’ai été au GAB pour essayer de retirer mon argent pour voir avec une autre banque et le message du GAB était le suivant : « carte hors service ». A ce stade, je ne savais plus quoi faire parce que je ne pouvais ni payer en ligne ni retirer mes sous. J’ai pris mon mal en patience à nouveau.

Et jusqu’au mardi 14 mai, date butoir de livraison de l’objet de mon contrat, je n’ai pas pu livrer car, j’étais bloqué avec la banque au niveau du paiement. Je me suis rendu à nouveau à l’agence pour trouver une solution. Ce jour-là aussi, j’ai reçu comme réponse : « Le service monétique ne nous a pas fait de retour par rapport à votre situation ». Je ne savais plus quoi faire. Après attente, je n’ai pas eu de réponse ce jour-là.

Le mercredi 15 mai, je me suis rendu à nouveau à l’agence pour juste régler mon problème afin de payer car, j’étais couvert par une clause du contrat qui me donnait 3 jours en plus pour les cas de force majeure. Après renseignement, on m’a dit que la carte ne fonctionnait toujours pas sans pourtant connaître la raison eux-mêmes. Une nouvelle journée perdue.

Le Jeudi 16 mai, je me suis rendu directement au siège de la banque afin de rencontrer le service monétique pour régler le problème. Après avoir expliqué mon cas,  j’ai eu comme réponse de l’agent : « nous ne pouvons rien faire pour vous. Veuillez régler le problème avec l’agence avec laquelle vous avez payé votre carte ». Stupéfait de sa réponse,  j’ai enchainé avec une question qui était de savoir si on coupe des frais en cas de paiement en ligne et de retrait au GAB. Sa réponse après avoir passé un coup de fil : « En cas de paiement en ligne la banque ne coupe rien,  mais au GAB la banque coupe des frais ». Cette réponse  était contraire à celle de l’agent de l’agence de la banque Atlantique Bittar à Sogoniko. Ce qui me prouvait que les agents n’avaient pas d’informations sur la carte pouvant satisfaire un client.

Le vendredi 17 mai, soit 8 jours après l’achat, la carte ne fonctionnait toujours pas. Je me suis rendu à l’agence, après quelques coups de fils. Le service monétique avança que le site marchand n’est pas bon. Séance tenante, j’ai écrit au support technique du site qui a réfuté l’accusation du service monétique de la banque et séance tenante, j’ai testé des paiements sur 3 autres sites qui à leur tour, ont tous refusé la carte. On me donne à nouveau le motif que mon solde est inférieur et j’ai encore rechargé la carte de 20 500FCF supplémentaires avec ses frais, qui n’ont pas servi à faire fonctionner la carte.

L’agent m’a confié que la carte est un nouveau produit et qu’ils n’ont pas assez d’informations là-dessus. Je suis rentré chez moi sans satisfaction et le GAB donnait toujours comme réponse : « carte hors service ».

A ce moment-là, j’ai perdu le contrat car, le client m’a notifié l’annulation du contrat et j’étais contraint de rembourser l’argent perçu comme avance.

Le vendredi 07 Juin, via un huissier de justice j’ai déposé la sommation d’avoir

  • restituer N°38-C7/AT/03/19 au siège de la banque pour dédommagement du préjudice causé par la carte défectueuse pour la somme de 1 500 000 FCFA avec les pièces jointes suivantes :
  • Une copie du contrat avec mon contractant ;
  • Une copie du reçu d’achat de ladite carte ;
  • Une copie des différents reçus de recharges de la carte ;
  • Une copie du reçu du guichet automatique indiquant : « VOTRE TRANSACTION A ETE REJETEE POUR LA RAISON SUIVANTE/ CARTE HORS SERVICE » ;
  • Une copie d’échec de paiement de (3) trois sites marchands avec ladite carte.

Le vendredi 7 Juin, j’ai reçu un appel de Mme DIAGOURAGA Fatoumata TAPO, Directrice service clients particuliers, voulant savoir d’avantage sur les faits.

Le mercredi 12 Juin, j’ai été reçu dans le bureau de Mme DIAGOURAGA par Mme Oumou FANE, M. Idrissa COULIBALY et elle-même.

M. COULIBALY a reconnu le tort de la banque et m’a présenté des excuses au nom de la Banque Atlantique et demande à ce que nous réglions ce conflit à l’amiable sans aucune intervention juridictionnelle.

J’ai reçu 2 propositions et un geste commercial qui sont :

  • M’octroyer des marchés de fournitures de matériels bureautiques (ancre à imprimante, papier ram etc…) ;
  • Devenir un client mystère au compte de la banque vu que je suis un client avisé, en tant que prestataire de service ;
  • Et comme geste commercial de Recréditer ladite carte de la somme que j’ai versée là-dessus soit 160 600 FCFA plus les frais de la carte qui s’élèvent à 23 500 FCFA TTC.

J’ai demandé 24H afin de réfléchir et trouver un cadre de travail tel qu’il a été souhaité.

Le jeudi 13 Juin, comme prévu je me suis rendu à la banque pour donner ma réponse. J’ai été reçu par Mme DIAGOURAGA et Mme Oumou FANE. Voici ma réponse : « j’ai bien réfléchi à vos propositions et comme vous l’avez souhaité, nous allons régler ce conflit à l’amiable et j’opte pour la proposition de

devenir Client Mystère ». Ainsi, elles étaient soulagées de ma réponse et on s’est quitté sur une bonne base et j’ai eu même à faire des remarques d’améliorations

  • Mme Oumou FANE sur le plan communication (j’ai une expérience en communication et marketing digital également).

Le lundi 1er juillet, je me suis rendu à la banque pour avoir des nouvelles du dossier. J’ai rencontré M. COULIBALY qui m’invitait à signer un contrat dont je n’ai pas pris connaissance des termes. J’ai demandé une copie du contrat pour lecture.

Après lecture de la proposition faite par la banque, j’étais loin de ce que mon contrat valait.

J’ai fait un mail de contre-proposition adressé à M. Hussein DIARRA, assistant de Mme Oumou FANE en congé.

J’ai reçu un mail de réponse de M. Mohamed SOW qui nie toute relation conflictuelle entre la banque et ma personne et ne reconnaît que le contrat qui fait objet de notre échange.

Après des échanges par mail, on a trouvé un contrat type qui faisait l’affaire des deux côtés.

Le mercredi 25 juillet, j’ai été invité par M. SOW pour la signature dudit contrat de prestation de service comme client mystère au compte de la banque. Je me suis rendu à la banque pour signature et j’ai signé ledit contrat sans aucune garantie de renouvellement. Mais je les ai engagés verbalement sur la base de la confiance.

Et j’ai reçu la promesse de me remettre une copie du contrat après signature du directeur général adjoint le jeudi 26.

Sans nouvelle du contrat, le mardi 30 juillet, j’ai contacté au téléphone M. SOW qui me notifie que la banque n’est plus en mesure de respecter son engagement vis-à-vis de moi car, un article sur le conflit a paru dans un journal avant même l’introduction de la sommation.

Après cette réponse du directeur juridique de la banque le 01 août, j’ai rédigé et déposé un courrier confidentiel explicatif des faits adressé au Directeur Général de la banque M. Habib Bledou dans l’intention d’obtenir des explications claires.

Après renseignement, on m’a fait savoir que le Directeur Général n’est pas présent au Mali et que c’est le directeur général adjoint qui gère les affaires

courantes de la banque. Le 06 août, j’ai adressé le même courrier au directeur général adjoint en confidentiel.

Le 15 août, via un huissier de justice, j’ai reçu une correspondance du Directeur Général de la banque atlantique M. Habib Bledou. J’étais stupéfait du contenu de ladite correspondance. Dans le courrier, le Directeur Général nie le fait que son service m’a vendu une carte défectueuse et accuse les différents sites marchands d’être de mauvaise qualité. Il m’accuse également d’être sorti du cadre du contrat.

L’amateurisme sur le sujet se sentait dans ses propos. J’ai compris qu’il n’a aucune maîtrise du sujet.

Après de  multiples tentatives de règlements à l’amiable, je me suis finalement retourné vers la justice pour que le droit soit entendu et la première audience est prévue pour le 07 novembre prochain au tribunal du commerce.

Yacouba BABY, la victime

 

Source: EchosMédias

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