Le gouvernement malien a affirmé mercredi devant le Conseil de sécurité des Nations unies sa volonté de mener rapidement des négociations avec les groupes armés du nord du pays, un objectif que l’ONU a qualifié de « première priorité ». « Je réitère l’engagement du gouvernement du Mali à vraiment ouvrir le dialogue », a déclaré à la presse le ministre malien des Affaires étrangères
Abdoulaye Diop, à sa sortie du Conseil.
« Nous espérons que dans les jours à venir nous allons pouvoir aller très vite dans le processus de négociation, avec les bons offices de l’ONU et des pays voisins ». Il a rappelé la récente nomination par Bamako d’un négociateur en chef,
mais en ajoutant: « Nous souhaitons élargir ce dialogue à toutes les composantes de la société civile au nord du Mali ». « Il ne peut y avoir de solution durable aux problèmes de sécurité dans le
Nord sans un processus politique inclusif, ouvrant la voie au rétablissement de l’ordre public, à l’accès égal de tous les Maliens aux services publics et à la réconciliation entre les communautés », a souligné M. Diop dans son
discours. Il a lancé un appel aux pays membres à fournir à la Minusma (Mission de l’ONU au Mali) des moyens supplémentaires, dont des hélicoptères d’attaque et de transport.
Afp