De par son statut de 48è mondial au dernier classement FIFA, le Mali est certain de participer au vote du choix du ballon d’or France football dont la formule a subi une touche spéciale à compter du vendredi 11 mars 2022. Jusqu’ici autorisé à 170 journalistes de 170 pays distincts, ce vote est désormais réduit aux 100 premiers pays du classement FIFA. Ainsi en a décidé France Football hier à propos de la taille du jury en charge de la désignation du Ballon d’Or.
Pour justifier cette décision, FF a estimé qu’il existe une sorte de lien de causalité entre la pertinence du vote du journaliste et le classement FIFA du pays d’où il vient. L’hebdomadaire a ainsi décrit les «petits pays» comme «ceux qui n’ont ni une grosse culture foot naturelle ni une légitimité historique et des accès pas toujours évidents aux images des principales compétitions».
Le classement FIFA étant variable chaque mois en fonction des niveaux du moment des différentes sélections, les pays votants pourraient donc ne pas forcément être les mêmes aux moments du vote. Des pays comme le Madagascar (102e), le Kenya (103e), et la Sierra Leone (107e) pourraient par exemple intégrer le Top 100 mondial pendant que d’autres pourraient en être éjectés. Cependant, le Mali qui caracole quasi permanemment en milieu du TOP 100 de la FIFA, doit être certain de toujours disposer de sa voix parmi les votants.
La nouvelle donne de baisse drastique du jury implique donc que seuls 21 journalistes africains seraient autorisés à voter lors de la prochaine édition, ce, selon le dernier classement en date de la FIFA. Ces 21 pays figurant dans le TOP 100 de mars 2022 sont : Sénégal (18e au niveau mondial), Maroc (24e), Nigeria (32e), Egypte (34e), Tunisie (36e), Cameroun (38e), Algérie (43e), Mali (48e), Côte d’Ivoire (51e), Burkina Faso (56e), Ghana (61e), RD Congo (66e), Afrique du Sud (68e), Cap-Vert (73e), Guinée (81e), Gabon (82e), Bénin (83e), Ouganda (84e), Zambie (88e), Congo (97e), Guinée Equatoriale (99e).
ANDROUICHA