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Bagarre entre l’imam et son muezzin

Le mois de Ramadan étant celui de la charité et de la générosité, un riche commerçant du quartier a voulu faire un don à l’imam et son muezzin. Il est arrivé à la mosquée dès les premiers appels à la prière du muezzin, pour faire son don incognito. En l’absence de l’imam, il a remis un paquet de sucre pour lui et 25 mille FCFA pour le muezzin. À la fin de la prière, celui-ci a fait le compte-rendu à l’imam en présence d’autres fidèles. L’imam a refusé son paquet de sucre pour s’emparer des 25 mille francs, soutenu par certains fidèles qui ont estimé que le muezzin a mal compris la commission. L’affaire était close0 ??? Sauf que le lendemain, le muezzin a ramené le paquet de sucre qui contenait en fait 1 million FCFA et un billet d’avion pour la Mecque. À la vue de cela, l’imam a voulu revenir sur sa parole, en voulant rétrocéder les 25 mille FCFA au muezzin et prendre le gros lot….C’est là que la discussion commença. Il a fallu l’intervention des fidèles pour les séparer.

L’école des pauvres

Une question de conscience au-delà de l’argent et du mieux vivre : dans 10-15-20 ans qu’est-ce que nos pauvres enfants qui ne vont plus à l’école vont devenir ? Parmi eux, il y a des fils d’enseignants, de mécaniciens, de chauffeurs, de militaires, de médecins, etc. Pourront-ils un jour faire face à la santé de leurs parents tombés dans la maladie de la vieillesse ? Que non !!! Oui la grève est un droit, mais au-delà de l’État qui nous appartient à tous, il est temps qu’on pense à nous-mêmes et à notre propre avenir. Un enfant qui réussit est toujours la fierté de sa famille et de ses proches. Depuis 1991, l’école malienne continue d’aller en vrille, et ce n’est pas une question d’argent ni de prime, trouvons l’erreur. Nous avons tendance à minimiser les conséquences de cette situation surtout avec la politisation des revendications. Tout ceci devient révoltant à la longue. C’est devenu l’école des pauvres parce que les enfants de nos dirigeants n’étudient plus ici.

Fin de la grève

Selon Alioune Ifra N’Diaye, avec la fin de la grève des syndicats d’enseignants, il va falloir récupérer les heures de cours non dispensées. «Je ne parle pas de sauver l’année scolaire, mais de récupérer les heures non dispensées. Ça nous amène à nous poser objectivement un certain nombre de questions. Est-il possible de récupérer les heures de cours non dispensées ? Devrons-nous impérativement sauver l’année au détriment de l’apprentissage réel des enfants ? Ne devrons-nous pas profiter de cette entente pour organiser une conférence sur l’école et qu’on en sort avec des règles de fonctionnement claires ? Que plus jamais nous ne puissions imposer de faux apprentissages à nos enfants ? Je pense que le choix de l’année blanche est responsable. Qu’on en profite pour régler structurellement l’organisation mafieuse actuelle de l’école. Nous pourrions démarrer sur de bases saines une année scolaire normale ce 15 septembre 2019. Les règles de fonctionnement étant revues, claires et acceptées par tous les intervenants, l’Etat aura le pouvoir de sévir contre tout individu ou organisation qui sortira de ce cadre accepté. Sinon, notre époque est sans pitié contre l’incompétence !!! Or l’organisation mafieuse actuelle de notre système scolaire est une fabrique d’incompétents. Avec mes excuses».

Rupture de jeûne au Fasso

Rupture collective de jeûne des étudiants de la première promotion du premier master à la Faculté des sciences sociales de l’université de Ségou. La première promotion de la filière en développement local, décentralisation et de gouvernance, procédait à une rupture collective de jeûne à l’occasion de la clôture de son troisième semestre de formation et l’entame des stages de préparation des mémoires de fin de cycle. Après les cours magistraux et pratiques, place à une nouvelle vie pour nos étudiants qui auraient bénéficié des encouragements et mots de félicitations de Balla Doumbia, chef de département de la Communication de la FASSO.

Le Japon en fête

Le ministre des Transports et de la Mobilité urbaine a procédé jeudi 16 mai à la signature du livre d’or à l’occasion de l’intronisation du Nouvel Empereur Naruhito du Japon. Ladite signature s’est déroulée à l’ambassade du Japon sise à Hamdallaye ACI 2000. Dans ce livre d’or, le ministre Ibrahima Abdoul Ly a félicité et souhaité bonne chance à l’Empereur Naruhito aux destinées du peuple souverain du Japon. Il a réaffirmé toute sa disponibilité et celle de son département à œuvrer au renforcement des relations d’amitié et de coopération qui lient nos deux peuples frères, notamment dans le secteur des transports et de la mobilité urbaine.

Inondations : les raisons

Le directeur régional de la protection civile de Bamako, le lieutenant- colonel Bakary Daou, avance deux raisons principales aux inondations de Bamako. «C’était une pluie surprise, forte, avec une intensité de 38 à 58 millimètres par endroits. Il y a surtout la construction des maisons dans les lits majeurs des fleuves et marigots et les constructions anarchiques», explique-t-il. À la cellule de suivi de la politique nationale de la ville, N’Tji Diawara nous confie : «Bamako a une bonne planification urbaine. Mais l’occupation anarchique des servitudes et des espaces de dégagement sont à la base de cette situation. Nous avons engagé depuis quelques temps la démolition de toutes les occupations anarchiques (le cas du bras de fleuve de la cité du Niger est illustrateur). Aidez-nous à sensibiliser sur le danger. Nous continuerons la libération de toutes les servitudes.

L’arrivée du nouveau gouvernement a tout de même permis d’apaiser le front social avec la fin des grèves des cheminots et des enseignants. Ces deux épines enlevées vont permettre au Premier ministre et à son gouvernement de faire face aux urgences sans complaisance aucune. Mettre de l’ordre dans le foncier pour éviter ce que nous venons de vivre avec ces inondations. Opérer les réformes nécessaires avec une large concertation et une implication de tous. Les textes d’une constitution ne sont pas des versets coraniques auxquels on ne peut pas toucher, mais il faudrait le temps nécessaire pour impliquer tout le monde. Mettre également de l’ordre sur les réseaux sociaux, plusieurs pays l’ont fait. Le Mali doit y jeter un coup d’œil pour mettre fin aux dérives. Reconquérir toutes les zones de non-droit sur lesquelles opèrent les hors-la-loi terroristes pour un retour effectif des déplacés à l’approche de l’hivernage et asseoir enfin, de façon durable, l’autorité de l’État. C’est après tout ceci qu’on pourrait dire félicitations au PM et à son équipe. L’intérêt du Mali doit primer pour tous, si nous ne souhaitons pas être la risée des autres.

«Maliens Tout Court»

«Par la grâce d’Allah Le Tout-Puissant et en ce mois béni du Ramadan, notre Mouvement, ‘Maliens Tout Court’ enregistre de jour en jour des adhésions au grand bonheur de toutes et tous. Ont récemment adhéré : Ahmed Ag Bouya, Amenokal des Idnans, Ag Elmehdi, représentant du Chef de la Tribu des Chamanamass, Ahmed Ag Mohamed Ahmed. Chef de la Tribu des Chérifiens de Gao, honorable Bajan Ag Hamatou, Amenokal de la Région de Ménaka, Moussa Ag Acharatoumane, coordonateur de la Communauté Daoussahak.» C’est ce que nous a confié Abdoul Majid Hamed Ag Mohamed dit Nasser chef de la Tribu Kel Antessar, lui-même, membre du Mouvement «Maliens Tout Court» avec Ibrahima Diawara.

Prise de contact

Le ministre de la Défense et des Anciens combattants a bouclé une visite de terrain de 48 heures dans la 6ème région militaire à Sévaré. À Koro comme à Sévaré, les messages véhiculés par le patron de la défense étaient identiques. Le général Dembélé a insisté sur l’indispensable coopération des Fama avec les populations. Au-delà des mots de félicitations et d’encouragements à l’endroit des troupes qui venaient d’enregistrer une victoire opérationnelle à Diankabou, le ministre Ibrahima Dahirou Dembélé a insisté sur le bon comportement à adopter par nos militaires sur le terrain. Pour le ministre Dembélé, le souhait de tout un peuple est de voir la peur changer de camp. Et de noter que cela constitue une instruction du chef suprême des armées.

2 civils tuent un casque bleu

Le samedi 18 mai 2019, à Tombouctou, deux jeunes armés non identifiés ont ouvert le feu sur un agent de la Minusma dans le quartier Abaradjou, secteur Chachacha. Transféré d’urgence à l’hôpital, le blessé était dans un état très critique. Les deux jeunes armés non identifiés ont fui. C’est le dimanche 19 mai 2019 que l’ONU a confirmé la mort d’un casque bleu nigérian le samedi à Tombouctou suite à une attaque ciblée. Vers la région de Kidal, trois autres soldats du contingent tchadien ont été blessés dans l’explosion d’une mine visant une unité de la force près de Tessalit.

16 morts et 324 sinistrés

Le jeudi 16 mai 2019, Bamako a enregistré une abondante pluie entraînant des inondations par endroits et d’importants dégâts matériels et des pertes en vie humaine. Le bilan se chiffre à 16 individus décédés dont 07 à Niamakoro, 06 à Kalaban-Coro, 02 à Missabougou et 01 à Faladiè. Il y a aussi des blessés graves ; animaux, véhicules et autres objets emportés par les eaux. Parmi les quartiers submergés, il y a Banconi, Daoudabougou, Bacodjicoroni, Tièbani, Kabala, Yirimadio, Kalaban-Coura et Sotuba. 24 équipes de recherche et de sauvetage ont été déployées par la direction régionale de la protection civile, pour porter secours aux populations en détresse. Le lieutenant-colonel Bakary Daou et ses hommes sont restés sur le terrain de 04 heures du matin à 20 heures. Une réunion d’urgence de la Plateforme nationale de réduction des risques de catastrophes a été tenue à 09 heures, coprésidée par les ministres de la Sécurité et de la Protection civile ; de la Solidarité et de la Lutte contre la Pauvreté ; de la Santé et des Affaires sociales ; de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable.

Tué sans raison

Vers la rupture du jeûne, jeudi 16 mai à Diré, un jeune a été victime d’un tir d’un des éléments du mouvement armé basé du côté de l’IFM de Diré. Le jeune s’appelait Abanna. Il était allé vendre de la glace (à moto, voir image) dans les villages environnants de Diré (côté Elwalidji) et à son retour, des éléments du groupement armé à la sortie vers les logements sociaux ont tiré sur lui. La jeunesse est sortie massivement pour protester et a pris le chef du mouvement en otage. Lequel avait été vu en train de déposer le corps de la victime à l’hôpital. Les jeunes ont brûlé sa voiture et promis de venger leur camarade. Toute la ville de Diré est mobilisée. La jeunesse demande le désarmement de tous les groupements armés du cercle. Les autorités sont informées et des dispositions sont en cours pour clamer la situation.

Colère inutile

Après la mort du jeune Abanna, des manifestants, après l’échec des négociations, sont retournés à la préfecture et se sont adonné sans retenue à un vandalisme prémédité. Tous les bureaux ont été saccagés. Les matériels des bureaux du préfet et du premier adjoint ont été emportés. Derrière eux, c’est la destruction et la désolation. «En ces instants de détresse et de frayeur, les CEN SYNAC et SYLTMAT apportent, au nom de tous les militants, leur soutien indéfectible aux camarades RE et travailleurs du cercle de Dire. Nous prions et remercions Dieu pour leur avoir épargné une atteinte à leur intégrité physique. Aussi suivons-nous avec gravité et responsabilité l’évolution de la situation. Que Dieu préserve nos camarades et apporte paix et quiétude à notre cher pays», déclarent Ousmane Christian Diarra et Olivier Traoré des syndicats des préfets.

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Source: Le Reporter
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