Le Lions Club International offre, à travers son programme Leo, aux jeunes du monde entier la possibilité du développement personnel par le biais de l’engagement bénévole. Il y a environ 114.000 Leos et 5.700 Leo Clubs à travers le monde, dont 10 au Mali. Awa Rita Coulibaly est l’une de ces Leos qui se battent pour apporter une assistance aux communautés, surtout les personnes vulnérables.
De son intronisation en 2018 à nos jours, cette jeune dame a gravi tous les échelons avec la confiance de ses amis. Très dynamique, elle a d’abord occupé la vice-présidence de Leo Club Bamako Abeille, un club parrainé par le Lions Club Bamako la Ruche. L’année suivante, Awa Rita Coulibaly accède à la présidence de ce club dont elle est un membre fondateur.
Cette jeune abeille marque les esprits au-delà de son club à travers son dévouement. Ainsi, au niveau de la région 12 qui regroupe l’ensemble des Leo Clubs du Mali, elle a été vice-présidente puis Présidente de plusieurs commissions (commission Formation, Activités communes). Elle a présidé la commission d’organisation du Camp international de jeunesse de la délégation malienne qui s’est déroulé en 2018 à Dakar au Sénégal.
Au niveau du District L 403 A1, elle a assumé les charges de vice-présidence et de présidence des commissions «Activités communes» et «Effectif». Son engagement à servir la cause commune est sans réserve. Awa Rita Coulibaly hérite du poste de Vice-présidente. Et depuis le mois de juillet dernier, elle préside le District Leo 403 A 1 qui regroupe huit (8) pays, à savoir : le Cap Vert, la Gambie, la Guinée Conakry, la Guinée Bissau, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Sénégal.
«Les axes de mon mandat»
Selon Awa Rita Coulibaly, le Lions Clubs est un club qui vise à servir la communauté et apporter de l’aide là où le besoin est là avec huit (8) causes mondiales (diabète, la vue, l’environnement, le cancer infantile, la lutte contre la faim, l’humanitaire, l’aide aux victimes des catastrophes naturelles et la jeunesse). Elle rappelle volontiers les œuvres des Lions au niveau du Centre diabétique et de l’Iota en termes de formation du personnel médical et d’acquisition d’équipements. Elle rappelle aussi quelques spécificités liées à l’âge au sein de l’organisation. A 28 ans, il n’est plus possible d’occuper des responsabilités dans un club Leo. A 30 ans, annonce-t-elle, on cesse d’être Leo.
Pour la réussite de son mandat au profit de la communauté, Awa Rita Coulibaly et son équipe se sont fixé plusieurs objectifs. Elle veut accorder une attention toute particulière à l’automatisation financière des différentes régions de son district et l’amélioration des relations Lions-Leo.
Dans le cadre de la promotion du leadership jeune, elle souligne : «les lions se reposent sur nous pour agir au niveau de la jeunesse».
Elle ambitionne aussi de favoriser la formation des membres afin d’avoir un leadership de qualité pour impacter positivement la communauté. Le déblocage d’une «subvention LCIF», la fondation de Lions Clubs figure parmi ses priorités pour réaliser une œuvre d’envergure dans le district. Elle se veut très optimiste. «On a déjà fait trois (3) mois d’exercice et on est en voie d’atteindre les objectifs», explique la Présidente District L 403 A 1.
Elle met le cap sur les perspectives. Au niveau national, elle compte s’investir dans la réalisation de la vision 2028 qui vise à se doter des moyens pour que le Mali soit un pays district. Aussi, elle focalise une grande partie de son énergie sur le classement du District parmi les meilleurs de l’Afrique.
«J’ai appris à m’organiser et à me structurer»
Depuis le début de son engagement militant, Awa Rita Coulibaly nous confie que sa plus grande satisfaction demeure la réalisation d’une œuvre d’envergure à l’endroit des déplacés de Faladié au moment où elle était Présidente de Leo Bamako Abeille. Il s’agit d’un don qui a consisté, précise-t-elle, à offrir des vivres, des habits et des kits sanitaires à ces victimes de la crise sécuritaire.
Elle est fière d’appartenir à cette organisation avec «la satisfaction d’être utile à sa communauté». La Présidente du District L 403 A 1 met en avant l’avantage du réseautage. «Avec Lions Clubs, c’est une satisfaction morale qui est là sinon… », lance-t-elle en éclatant de rire.
Elle avoue que son appartenance à une telle organisation a été d’un apport inestimable dans son développement personnel. « Ça a contribué au développement de mes compétences. Occuper des postes de responsabilité, c’est une préparation à la vie professionnelle. J’ai appris à m’organiser et à me structurer. J’ai intégré l’université en tant que Leo. J’ai terminé mes études sans échec», argumente-t-elle en jetant un petit clin d’œil sur son IPhone.
Celle qui prépare activement, après des brillantes études à l’Ecole nationale d’ingénieur Abderhamane Baba Touré, sa soutenance d’ingénieur en génie civil sur le thème audacieux : «Pathologie des infrastructures ferroviaires au Mali» hésite encore à franchir le pas pour porter l’écharpe de Lionne. Mais jusqu’à quand ?
CD
Source: Le Challenger