Tout malien conscient de cette situation ne peut se taire. De toute façon dans l’histoire du Mali, jamais un régime n’a aussi négligé les secteurs vitaux du pays comme la sécurité et la défense, l’éducation, la santé… Pour cet observateur malien dont nous allons emprunter les idées, les soldats et les populations du Mali se faisaient massacrer en masse par des « inconnus » en motos faute de couverture aérienne. IBK a programmé plus de mille (1000) milliards de FCFA pour pallier à cette insuffisance. L’argent est parti, deux hélicoptères ne sont jamais arrivés mais deux autres ont été présentés aux maliens en grande pompe. Les morts, eux, ont continué comme jamais en cruauté et en masse. Toujours sans aucun renfort aux tués civils et militaire. Les maliens se sont mis à scander sans relâche : et nos avions de combat? Et de transport de troupes?
Faisant une rétrospective des présidents démocratiquement élus, notre observateur a affirmé que depuis la chute de Moussa, les présidents du Mali ne parlent jamais aux maliens. Donc, IBK fait venir « Jeune Afrique » en juin 2019, tous frais payés, et les maliens apprennent en lisant« JA » que les deux hélicos venus «sont cloués au sol faute de maintenance».Son fils, président de la Commission Sécurité et Défense de l’Assemblée Nationale, va en France et dit aux députés de là-bas: « C’est incroyable, au début les deux hélicoptères marchaient. Et puis, ils ne marchaient plus. Nous avons été peut être floués dès le début? ».
Compatissant à la douleur des uns et des autres, notre observateur conclut que depuis lors, les maliens n’avaient que leurs yeux pour pleurer. Et tous ceux qui ont bénéficié des milliards détournés mangeaient tranquillement. Seulement désormais, le député et chef de file de l’opposition malienne a informé l’opinion, qu’il avait saisi les élus de la nation de la question des achats militaires pour situer les responsabilités .Il revient aux députés de se montrer digne de leur écharpe. Ou alors, il revient aux maliens de les prendre à la gorge pour faire leur boulot.
Ainsi ce n’est pas seulement le régime qui est mis devant les faits accomplis mais l’AN, elle aussi est appelée à jouer son rôle au risque de perdre définitivement sa légitimité aux yeux du peuple.