La société civile, les mouvements et la diaspora de Gao, dans une déclaration en date du 3 novembre, rejettent « en bloc de la mise en place des autorités intérimaires du 1er au 10 novembre 2016 dans la région de Gao. « Gao revendique la création des régions, cercles, communes…avant de poser toute action allant vers la mise en œuvre de l’accord dans la région », indique la déclaration.
La mise en place des autorités intérimaires bute toujours sur le refus des populations concernées par l’application de la mesure. Dans les régions de Gao, Tombouctou, Ménaka et Taoudéni, les populations et des groupes armés dénoncent leur exclusion dans l’installation de ces autorités transitoires qui devait commencer depuis le 1er novembre de ce mois.
Et à l’appel du Mouvement pour le salut de l’Azawa (MSA) qui se réclame de la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA), les populations des régions de Tombouctou, Ménaka et Taoudéni ont manifesté le 31 octobre passé pour protester contre l’installation de ces autorités transitoires prévues dans l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu des pourparlers d’Alger. Bien avant les contestations en cours, le mardi 12 juillet 2016, à Gao, une marche pacifique contre l’installation de ces autorités transitoires a été réprimée dans le sang.
Source : Le Républicain