Au moins 33 soldats maliens ont été tués lundi 15 mars dans une attaque attribuée à des djihadistes dans le nord-est, près des frontières du Burkina Faso et du Niger, selon un nouveau bilan obtenu ce mercredi 17 mars de sources militaires et locale.
C’est l’une des attaques les plus meurtrières contre les forces maliennes en 2021. Au moins 31 soldats maliens ont été tués lundi 15 mars dans une attaque attribuée à des djihadistes dans le nord-est, près des frontières du Burkina Faso et du Niger.
Un précédent bilan faisait état de 11 morts, 11 disparus et 14 blessés.
Ce bilan n’a cessé de s’aggraver depuis un premier communiqué publié tard lundi, plusieurs heures après l’attaque menée en milieu de journée contre la relève du poste de Tessit, au sud-ouest d’Ansongo. Il pourrait s’alourdir encore, d’autres sources citant des chiffres encore plus élevés.
Une embuscade tendue par une centaine d’hommes
La relève est tombée dans une embuscade tendue par une centaine d’hommes à bord de pick-ups et sur des motos, selon un récit fait antérieurement par l’armée sur les réseaux sociaux.
« Le nouveau bilan est de 33 militaires maliens tués. Les blessés ont été transportés à Gao pour des soins », a indiqué un commandant local s’exprimant sous le couvert de l’anonymat en raison de ses contraintes hiérarchiques.
« Dans les rangs des terroristes, on a retrouvé 13 morts sur le terrain, et ils sont repartis avec d’autres corps », a-t-il dit. Un document officiel que l’AFP a consulté rapporte 33 morts et 14 blessés. Un élu local a évoqué sous le sceau de l’anonymat 34 soldats tués.
Source: Ouestfrance