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Au Mali, la junte prend le pouvoir face à l’État de droit

Après le premier putsch le 18 août 2020 contre le président Ibrahim Boubacar Keïta, la junte malienne s’était engagée, sous la pression internationale, à une période de transition limitée à dix-huit mois et conduite par des civils. Mais le 24 mai, le colonel Goïta, resté le véritable homme fort de la transition, a foulé aux pieds cet engagement en faisant arrêter le Président et le Premier ministre, deux civils. L’officier de 37 ans s’est depuis fait déclarer président de la transition par la Cour constitutionnelle. Il prêtera serment ce lundi et pourrait annoncer le nom du Premier ministre.

Choisir un Premier ministre

Pour ce poste, sauf surprise, il s’agira de l’ex-ministre Choguel Kokalla Maïga (63 ans), figure du mouvement dit du 5-Juin (M5) qui avait ébranlé la présidence Keïta, finalement emportée par le putsch du 18 août. Lors d’un rassemblement vendredi 4 juin, Choquel Kokalla Maïga a assuré que son pays tiendrait ses engagements internationaux. Il a rendu hommage aux soldats français tués au Mali et il a aussi estimé que les invectives, les sanctions, les menaces ne feront que compliquer la situation .

Barkhane en solo

Échaudée par le nouveau coup d’État et craignant que des dirigeants maliens soient tentés de faire des concessions aux djihadistes, la France a annoncé la suspension de ses opérations communes avec l’armée malienne. Jusqu’à nouvel ordre, la force Barkhane n’effectue aucune opération conjointe avec les Maliens et limite ses activités, même si elle continue à frapper, quand l’occasion s’en présente, les chefs et les miliciens djihadistes.

Source: ouest-france.f

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