Après la mort d’un sergent-chef français mercredi 29 octobre, tué au cours d’une opération des forces françaises « contre un groupe armé terroriste » dans l’Adrar des Ifoghas, les soldats de l’opération Barkhane poursuivent leurs manoeuvres dans le septentrion du Mali.
Les forces françaises continuent la traque des jihadistes dans le nord du Mali, où les forces françaises mènent une nouvelle mission « beaucoup plus large », a indiqué l’état-major des armées à Paris jeudi 30 octobre, au lendemain de la mort d’un soldat français.
Selon une source militaire, des jihadistes ont été repérés et des hélicoptères français sont entrés en action contre au moins deux autres campements dans le nord-est du Mali.
Les islamistes chassés en 2013 seraient revenus
Dans le cadre de l’opération Barkhane, qui s’étend à tout le Sahel, l’armée française ratisse les trois régions du nord du pays, ce qui entraîne davantage de concentration de troupes et de matériel militaire. La mission Barkhane a pris depuis trois mois la place de l’opération Serval, laquelle se limitait au territoire malien.
Les opérations en cours visent d’autres objectifs, telles que les découvertes et les destructions de cachettes d’armes et de réserves de carburant, et le démantèlement des bases de replis des islamistes.
De l’avis de nombreux experts, les combattants des groupes islamistes, chassés début 2013 de la principale localité du septentrion malien, sont revenus. Les forces de la mission de l’ONU au Mali étant pour le moment incapables de les affronter efficacement, les troupes françaises sont obligées de faire le travail.
Par RFI
Source: RFI