’La police et la justice malienne occupent les premiers rangs parmi les institutions les plus corrompues du Mali. L’information est révélée par le dernier rapport d’Afrobaromètre rendu public la semaine dernière dernier.’’
Ceci n’est ni une information, ni une révélation. Il est connu de Tous !
Dans le Sursaut du 30 Octobre 2017, le confrère écrit
‘’Le ministre Abdramane Sylla a précisé que le gouvernement porte à cœur les difficultés des migrants maliens. C’est fort de ce souci que, dit-il, le gouvernement, après une grande concertation nationale, a élaboré la politique nationale de migration en 2015. Un document composé de 8 grands axes mettant en exergue en son 1er axe, la volonté à protéger et sécuriser les migrants maliens partout où il se trouve dans le monde.’’
Faire est la meilleure manière de dire.
Dans le procès-verbal du 30 Octobre 2017, Tiékorobani écrit :
‘’Dans notre beau pays, la grève devient pour beaucoup de bonnes âmes une denrée de première nécessité. Exactement comme les trois repas quotidiens. Pour un oui ou pour un non, les syndicats et assimilés décrètent une grève, le plus souvent sans service minimum. Débrayage en date : celui du Syndicat National des Travailleurs de l’Administration d’Etat (SYNTADE).’’
No comment !
Encore dans le procès-verbal du 30 Octobre 2017, et encore Tiékorobani écrit :
‘’A les en croire, (NDLR : SYNTADE) si un projet de réforme Constitutionnelle a pu être abandonné, pourquoi en irait-il autrement d’une malheureuse loi ? En attendant l’enterrement officiel de la loi, le SYNTADE a instruit à ses remplir les formulaires de déclaration de patrimoine que leur a envoyé l’Office central de lutte contre l’enrichissement illicite. Ils veulent manger en paix.’’
Ainsi va la vie dans un pays ‘’manger- cratique’’.
Dans le Témoin du 30 Octobre 2017, Drissa Kéïta écrit :
‘’L’honorable Aïssata Haïdara Cissé a indiqué avoir été candidate en 2013 pour montrer la voie aux femmes mais ne sera pas au rendez-vous de 2018.’’
Quelle ‘’voie’’ a-t-elle montrée aux femmes en 2013 ?
Réponse : celle de l’échec !
Encore dans le Témoin du 30 Octobre 2017, Abdramane Kéïta écrit :
‘’Le choc tant annoncé entre les deux mastodontes de la Ruche n’aura finalement pas lieu. Pendant que les observateurs retenaient leur souffle dans l’expectative d’une « fumée blanche » de la commission ad hoc mis en place pour concilier les vues, le dénouement est venu in extrémis du côté de l’un des prétendants. Le ministre du Commerce et premier vice-président du PASJ a préféré l’unité de sa famille politique à un bras-de-fer avec plus de perdants que de gagnants.’’
A jeun donc les profiteurs ?
Dans le Malien du 30 Octobre 2017, Youssouf Sangaré écrit :
‘’Les 15 syndicats locaux qui composent le Syndicat National des Travailleurs des Administrations d’Etat (SYNTADE) ont tous suivi le mot d’ordre de grève de 72 heures déclenché par leur syndicat le 25 octobre 2017. Partout, l’administration malienne a été paralysée. De Bamako à Ménaka. Ce qui, aux dires de financiers, aurait provoqué une perte financière de plus de 100 milliards de nos francs pour le Trésor public.’’
Une perte de 100 milliards de FCFA pour le Trésor public ?
Plutôt pour les voleurs de la République !
Dans le Challenger du 30 Octobre 2017, le confrère écrit :
‘’Dans un communiqué en date du 28 octobre 2017, la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) s’oppose à la tenue des élections du 17 décembre 2017 dans les zones qu’elle qualifie de « régions de l’Azawad sans une prise en compte des aspects politiques inscrits dans l’Accord pour la paix et la réconciliation, notamment l’opérationnalisation des autorités intérimaires, l’organisation du retour des refugiés, déplacés, la révision des listes électorales, la relecture des lois portant libre administration et codes des Collectivités Territoriales et bien d’autres aspects y afférents.’’
Quand le chantage devient un moyen pour vivre, il est difficile de s’en passer.
Boubacar Sankaré
26 Mars