Le moins que l’on puisse dire est que la situation d’insécurité persistante, qui prévaut dans le cercle de Niono, plonge les maliens dans l’expectative et en pareille circonstance, ce sont des supputations qui vont bon train et à chacun ses commentaires.
Il est vrai que depuis le déclenchement de cette crise sécuritaire, le 6 octobre 2020, par le blocus de Farabougou, aucun effort n’a été ménagé, ni par les nouvelles autorités du pays ni par les organisations de la société civile proches du dossier, encore moins par les autorités administratives et autres leaders d’opinion exerçant dans cet espace géographique.
La situation d’insécurité dans le cercle de Niono est devenue un enjeu national.
En vue de pouvoir traiter à la racine ce mal qui mine le cercle de Niono, les autorités du pays ont été très clairvoyantes en suggérant l’option du dialogue pour résoudre ce problème d’insécurité. Mais malgré toutes les débauches d’énergie pour parvenir à une vraie pacification des lieux, on a comme l’impression que la situation va plutôt de mal en pis.
Si, depuis le début de cette crise sécuritaire dans le cercle de Niono, nombreuses ont été les rencontres sanctionnées par des signatures d’accords de paix, il faut reconnaître que cela ne semble pas avoir d’impact positif sur la résolution de la crise sécuritaire.
Si au début de cette crise sécuritaire, c’était le village de Farabougou qui focalisait toutes les attentions, il faut dire que de nos jours, soit cinq mois plus tard, c’est pratiquement tout le cercle de Niono qui est en proie aux actions des groupes djihadistes.
El Hadj Mamadou GABA