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Attentat meurtrier à Bamako : Le ministre Sada Samaké a démontré son incapacité, il doit démissionner

Nommé pour assurer la sécurité intérieure, le Général Sada Samaké, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a démontré son incapacité à mettre en place une quelconque stratégie de défense. L’attentat meurtrier (05 morts et 8 blessés) en plein cœur de la capitale en est une parfaite illustration.

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Si nous étions dans un pays sérieux, Sada Samaké aurait démissionné ou aurait été limogé par le Président de la République. Mais hélas, nous sommes au Mali où toutes les carences professionnelles ministérielles sont devenues banales !  Comme c’est le cas du ministre Sadia Samaké.

Heureusement que certains ministres sortent la tête de l’eau et tirent vraiment leur épingle du jeu.

 

En effet, le constat est acerbe. Il n’existe aucune sécurité au Mali et l’on a comme l’impression que c’est seulement la sécurité du Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, de sa famille et des membres du Gouvernement qui est la plus importante et pas celle de la population malienne.

Et après l’attentat meurtrier du week-end dernier (dans la nuit du vendredi au samedi) intervenu dans le restaurant de la Terrasse (sis à l’Hippodrome, commune I du District de Bamako) dont le bilan est de cinq(5) à huit (8) blessés. C’est l’inquiétude qui commence surtout à poindre.

La menace qui pesait sur Bamako n’était pas vraiment inconnue, et le ministre de la sécurité intérieure et de la Protection Civile, Sada Samaké, de surcroît Officier Général n’a pu rien faire pour la contre-carrer. Incapacité quant tu nous tiens ! Mais aujourd’hui, c’est l’heure des douloureuses prises de conscience. Au fond, personne ne s’attendait vraiment à ce que cela survienne en plein cœur de la capitale (Bamako), ou du moins pas maintenant et pas de façon si violente. Les habitants ont peur pour eux et pour leur famille. Ils se disent que si cette attaque a pu se produire, rien n’empêche désormais que d’autres attentats ne puissent encore survenir à Bamako. Un boutiquier logeant à 500 mètres de la rue surnommée « Princesse » (où a eu lieu la fusillade) témoigne : « Depuis que j’ai entendu la détonation des grenades, j’ai commencé à avoir peur. Jusque maintenant, je n’ai pas réussi à fermer l’œil. ». et un commerçant qui ne s’attendait pas à une telle attaque de répliquer : «Je n’en avais pas conscience. La situation sécuritaire laisse à désirer dans le Nord. On se croyait à l’abri, ici. Tel n’est pas le cas.»….

En tout cas, pour l’intérêt des 15 million de Maliens, il est primordial que le ministre de la sécurité et de la Protection Civile, Sada Samaké, démissionne. Au cas échéant, comme il ne s’est pas assumé en rendant sa démission, il va de soi pour le bonheur des Maliens que le Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, prendra ses responsabilités en le limogeant purement et simplement.

On n’aura pas dit que le journal ‘‘Politicien Africain’’, dans son rôle de voix des sans voix, d’éveilleur de conscience et de vecteur de développement, n’a pas prévenu.

B.A

source : Le Politicien Africain

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