Le bureau exécutif national du Conseil Supérieur de la Diaspora malienne (CSDM) a animé une conférence de presse le mardi 1er juin à son siège. Le seul point à l’ordre du jour était la condamnation des attaques perpétrées contre son président ainsi que les possibles conséquences contre les commanditaires.
Pour le CSDM, les attaques médiatiques de dénigrement visant son président, Mohamed Haïdara Chérif, sont perpétrées par Baïdy Dramé et ses compagnons. A en croire les conférenciers, ce banni de l’association digère mal son éviction du CSDM bien que « faite » dans la légalité. « Baïdy Dramé a été éjecté du bureau du CSDM France par une assemblée générale extraordinaire en bonne et due formes, le 22 septembre 2019 pour des raisons disciplinaires et statutaires », ont-ils expliqué. Parmi les faits reprochés à Dramé, les conférenciers ont évoqué sa mauvaise gestion et la prise de certaines décisions contraires aux idéaux du CSDM lorsque ce dernier avait été mandaté pour installer le bureau du CSDM en Europe : « Baïdy Dramé était en train d’associer les activités du CSDM à des activités politiques…Pourtant, les textes disent que le CSDM est une association apolitique se réclamant de la société civile ».
Au-delà de la rancune de son membre déchu, le bureau du CSDM ajoute également que son président est victime de ses exploits exponentiels à la tête de l’association qu’il a su implanter dans 48 pays dont 2 bureaux fédéraux aux Etats-Unis d’Amérique et au Nigéria avec un investissement, sur fonds propre, estimé à plus de 656 000 000 de F CFA dans son fonctionnement depuis sa création en 2015.
Pour le bureau du CSDM, dans le but de ternir l’image de l’association, Baïdy Dramé tente de déstabiliser l’association en s’appropriant ses symboles dont le logo avec des tentatives de mise en place des bureaux illégaux dans certains pays.
Face à ces agissements, le bureau national du Conseil Supérieur de la Diaspora malienne, tout en condamnant vigoureusement les attaques et usurpation de symboles, dit se réserver le droit d’assigner en justice les commanditaires.
Alassane Cissouma
Source: Mali Tribune