Les circonstances de ces attaques perpétrées par un groupe armé « non identifié », doivent être élucidées selon le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. La MINUSMA se dit prête à accompagner les autorités maliennes, à œuvrer dans ce sens, afin de situer toutes les responsabilités, et les auteurs devant la justice.
Cette énième attaque qui a visé des civils, intervient à un moment critique et incertain. En effet, la France, le principal allié des pays du Sahel dans la lutte contre le terrorisme, s’apprête à reconsidérer son engagement dans cette partie du monde. Alors même que la situation sécuritaire dans l’espace reste préoccupante au niveau national, spécifiquement dans la zone des trois frontières (Niger, Mali, Burkina), voire international.
De son côté, le voisin algérien a organisé, ce Mardi 10 août dernier, une conférence sur la « Sécurité au Sahel ». Pour des spécialistes, cette initiative d’Alger vise à rattraper un retard, et combler le « vide diplomatique » laissé longtemps par l’Algérie sur la sécurisation du Sahel.
Ousmane Tangara
Source: Bamakonews