Selon les premiers éléments de l’enquête française, l’attaque « parait avoir été préméditée » dans l’objectif « a priori de cibler des Occidentaux ». Mais l’enquête n’en est qu’à son début et le conditionnel reste donc de mise, d’autant qu’il n’y a toujours pas eu de revendication.
Six jours après le drame, on sait encore peu de choses des assaillants. De source judiciaire nigérienne, ils étaient quatre sur deux motos. On sait aussi qu’ils auraient fui vers le nord en contournant Niamey par l’est, c’est la trace des pneus des motos qui les auraient trahis. La traque s’est donc concentrée dans cette zone après le drame, mais aucun des auteurs de l’attaque n’a été intercepté. Seul un homme, pour l’heure a été arrêté : sa présence dans un campement aux alentours de Kouré a été jugée suspecte. Mais ce n’est qu’une piste parmi d’autres, assure le ministre de l’Intérieur nigérien.
« Nous avons quelques pistes, mais au stade actuel, nous ne pouvons pas en dire plus. Il y a un premier suspect, c’est un suspect isolé pour l’instant, on reste très prudent. Nos investigations continuent, il est vraiment trop tôt pour se prononcer. Mais il n’y a pas que cela, nous avons d’autres pistes, que nous sommes en train d’approfondir, mais qui nous paraissent des pistes très sérieuses. »
Une partie du travail des enquêteurs passe aussi par l’analyse du corps des victimes. Un premier travail avec des prélèvements a eu lieu dans la capitale nigérienne, cette semaine, où sont arrivés en milieu de semaine des enquêteurs français. La prochaine étape, ce sera les autopsies qui vont être pratiquées à l’institut médico-légal de Paris.
Source: RFI