Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Yaya Sangaré dans la première annonce au sujet de l’attaque contre les FAMa dans la localité de Dougabougou, a fait cas de victime dans les rangs de l’armée alors qu’il n’y en avait pas. Une annonce qui a suscité des réactions de la population surtout qu’il s’agit d’un ministre de la république.
«Contrairement à l’information diffusée sur le bilan provisoire de l’attaque des individus radicaux contre le poste de gendarmerie de Dougabougou, aucun gendarme n’a été tué », a rectifié dans la soirée du 22 février le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Yaya Sangaré.
En réalité, un poste de la gendarmerie malienne de Dougabougou a été attaqué ce 22 février par « des individus armés radicaux sur des motos », avait annoncé plus tôt le ministre de la Communication. Il avait fourni le bilan erroné de deux gendarmes tués avant de revenir sur l’information.
« Certes, des terroristes ont pénétré la localité, en tirant dans tous les sens, mais on ne déplore aucune victime », a-t-il précisé.
Si d’aucuns pensent que l’erreur est humaine, d’autres par contre estiment que celle-ci provenant d’un homme d’État met en doute les réelles intentions du gouvernement par le biais du Porte-parole. Est-ce dire qu’il y a réveil de ceux qui étaient annoncés morts ou la source d’information n’était pas fiable ? En tout cas, on sait que l’on parle souvent de secret d’État. Est-ce pour cette raison que le ministre a revu son communiqué ?
Tout compte fait, pour les observateurs bien avertis, quelque soit le côté où l’on place la faute du ministre pour justifier une telle erreur, celle est une grosse bourde à éviter les prochaines fois.
K. Komi
LE COMBAT