Le nouveau responsable (chéchia) a placé son mandat sous le signe de la non violence pour une école apaisée
Siriman Seydou Niaré, étudiant à l’Institut national de formation des travailleurs sociaux (INFTS), est désormais le nouveau secrétaire général du bureau de coordination de l’Association des élèves et étudiants du Mali (Aeem). Il a été élu parmi 11 candidats en lice à l’issue du 29è congrès national de l’organisation estudiantine tenu, du 13 au 14 mars sous le thème : «L’Aeem au service d’une école performante et sans violence. L’Aeem pour une école de qualité pour un Mali meilleur dans un climat calme et serein» à la Faculté des sciences et techniques (FST). Il dirige un bureau de 38 membres avec deux commissions pour un mandat d’un an renouvelable.
Le congrès s’est déroulé dans un climat serein. En passant le flambeau à son successeur, le secrétaire général sortant de l’Aeem, Moussa Niangaly, a salué la Commission de médiation, de gestion et de crise de l’Association qui a permis l’organisation d’assises apaisées. «J’invite mon successeur à bannir la violence sous toutes ses formes dans l’espace scolaire et universitaire. C’est en cela que nous gagnons», a-t-il laissé entendre. Son successeur a placé son mandat sous le signe de la non violence pour une école apaisée, compétitive et performante.
«Je m‘engage à la formation des leaders de l’Aeem pour en faire des soldats de la paix et à œuvrer à la satisfaction des doléances des élèves et étudiants». Il a aussi promis de maintenir l’équilibre et de conduire avec pacifisme, respect, considération, humilité et dialogue son Association, avant de remercier son prédécesseur.«Nos enfants sont l’avenir du pays et doivent avoir un comportement exemplaire», a déclaré le président de la Commission de médiation, de gestion et de crise de l’Aeem, Yacouba Dembélé, secrétaire général de la Fédération nationale des parents d’élèves du Mali. à la clôture du congrès, le chef de cabinet du ministère de l’éducation nationale, Mohamed Sokona, a invité les élèves et étudiants à bannir la violence dans l’espace scolaire et universitaire et à utiliser leurs valeurs intrinsèques comme arme de guerre.
L’ouverture du congrès était coprésidée par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Amadou Keïta et son collègue de l’éducation nationale, Pr Doulaye Konaté.
Sidi Y. WAGUE
Source : L’ESSOR