En sport, a-t-on coutume d’entendre, “on ne change pas une équipe qui gagne”. Certainement pas un entraîneur qui gagne aussi. Avec Habib Sissoko, on est désormais en droit de déduire que cette boutade s’applique également au président “qui gère bien”. En effet, élu en 2000 président du Cnosm, Habib Sissoko a vu ses mandats systématiquement renouvelés (par acclamation, excusez du peu) en 2004, 2008, 2012, 2016 et 2020.
Alors, 2024 ne sera pas l’exception pour la simple raison que le bilan du dernier quadriennat (2020-2024) est encore plus reluisant et plus impressionnant que les précédents.
Le secret de sa longévité, si ce n’est un secret de polichinelle, c’est d’abord la bonne gouvernance imprimée dans la gestion de la structure ; ensuite les nombreux acquis majeurs atteints par le Cnosm et le Mouvement national olympique.
Dès lors, “le chien aboie, la caravane passe”, car, aujourd’hui, des ambitions inavouées nourries par des personnes, nouvelles sinon “étrangères” dans le sport, sont brandies pour saboter le bilan du Comité olympique et ternir l’image de son président. Tous les coups bas sont permis et balancés dans la bataille ; les ficelles sont tirés par des partenaires complémentaires d’hier cachés derrière des rideaux malheureusement troués par leurs flots de mensonges laissant paraitre leur nudité à la lumière de la réalité olympique.
Peine perdue pour tous ces adeptes de la déstabilisation sur fond de mensonges, d’intoxication, de désinformation, de chantage. Malheur à eux, aujourd’hui, sous cette Transition fondée sur le Mali kura, il y a une justice juste, une juste vraie et une vraie justice, une justice indépendante, bref la justice du Peuple.
L’affaire dans le sac
Débarrassé donc de cette racaille, le président Habib Sissoko va désormais poursuivre sa mission et son œuvre de porter le sport et l’olympisme maliens encore “Plus vite, plus haut, plus fort” des mots latins Ciltius, altius, fortius.
Et dès demain, la grande majorité, sinon la quasi-totalité des fédérations affiliées au Cnosm vont lui “donner la route” à travers le traditionnel plébiscite. Entre autres : Fédération malienne d’athlétisme, Fédération malienne de basket-ball, Fédération malienne de boxe, Fédération malienne d’escrime, Fédération malienne de football, Fédération malienne de hand-ball, Fédération malienne de judo, Fédération malienne de handisport, Fédération malienne de jeux de dames, Fédération malienne de jeux d’échecs, Fédération malienne de karaté, Fédération malienne de lutte, Fédération malienne de natation, Fédération malienne de pétanque, Fédération malienne de taekwondo, Fédération malienne de tennis, Fédération malienne de tennis de table, Fédération malienne de bras de fer sportif, Fédération malienne de cricket, Fédération malienne de Yoseikan Budo, soit la crème fédérale au Mali.
D’ailleurs, ce sont les patrons de ces fédérations qui ont sollicité solennellement la candidature de Habib Sissoko à sa propre succession à la présidence du mouvement olympique malien. C’était au cours d’une cérémonie tenue le mercredi 24 avril dernier dans la salle de conférence du Cnosm.
Ce jour-là, le commandant Adama Mariko (karaté), porte-parole du collectif a justifié la décision d’appeler Habib à briguer un autre mandat par les résultats probants obtenus par le président sortant au cours de son règne.
Au nombre de ces acquis, le collectif cite l’organisation d’un mouvement sportif national de stabilité et de solidarité, l’accroissement constant de la notoriété du Mali au sein du Mouvement olympique international et enfin la reconnaissance mondiale de la qualité responsable de la relation entre le mouvement sportif national et l’Etat du Mali. Ce management efficace repose sur le savoir-faire du président Sissoko et l’équipe qu’il a mise en place, a rappelé le collectif dans sa lettre. C’est au regard de tout ce qui précède que les présidents des fédérations nationales et groupements sportifs, mandataires exclusifs, ont sollicité vivement la candidature de Habib Sissoko pour le mandat 2024-2028. Les mêmes personnes étant les électeurs de demain à l’AGE, autant fêter à l’avance un sacre quasi irréversible.
Bonne chance et plein de succès au président Sissoko dans sa mission au cours des quatre prochaines années !
El Hadj A.B. HAIDARA
Source: Aujourd’hui Mali