Le 2 novembre 2013, Ghislaine Dupont et Claude Verlon ont été tués suite à leur enlèvement à Kidal, au nord du Mali. Selon les informations reçues de l’Agence France-Presse, l’ex-chef d’État de la France, François Hollande a donc été entendu le 11 janvier comme témoin par le juge chargé de l’affaire. Quant à l’ex-directeur des Services secrets, Bernard Bajolet, ce dernier a aussi été entendu le 10 janvier par le juge de l’affaire. Suivant les renseignements, les deux ont été entendus pour « off », c’est-à-dire pour des conversations informelles avec des journalistes au sujet de cette affaire. En décembre 2013, c’est-à-dire un mois après l’assassinat de Ghislaine Dupon, François Hollande a annoncé à l’un des journalistes de RFI avoir connaissance de l’écoute de l’échange téléphonique qui a eu lieu entre un présumé commanditaire et un présumé exécutant. Selon laquelle écoute, révèle le journaliste confident de l’ex-président, on y entendait dire à l’autre : «Vous avez gâté la marchandise ». Même si les traces de cet échange téléphonique ont disparu, lors d’une rencontre entre les journalistes et l’ex- directeur des services secrets, Bernard Bejolet, celui-ci a confirmé être au courant de cet échange en octobre dernier. Interrogé par le juge, Hollande dit avoir repenti de la « mauvaise interprétation » de ses propos, tout en répondant par « non je ne crois pas » aux questions du juge sur l’écoute de l’échange téléphonique. Interrogé sur le même sujet, l’ex-directeur des services secrets a aussi démenti
Pour contrecarrer les risques de l’évolution numérique
Antonio Guterres demande des « idées audacieuses et innovantes »
Face à l’importance et à la demande croissante de l’internet dans le monde voire à lamultiplication des cyberattaques, les Nations-Unies ont rencontré des décideurs du monde entier à la fin de la semaine dernière. Cette occasion a été favorable de demander des « idées audacieuses et innovantes » pour contrecarrer les menaces du Net.
Antonio Guterres a lancé un appel au groupe d’experts de son institution à réfléchir sur les avantages et les inconvénients de la « quatrième révolution industrielle », l’ère du numérique. Cette cérémonie était présidée par Mélinda Gates, philanthrope, et par Jack Ma, fondateur d’Alibaba. À cette occasion, M. Guterres a déclaré : « Nous avons besoin de nouvelles idées et d’idées novatrices pour exploiter les avantages et gérer les risques de cette ère numérique ». Il s’est profité pour demander à ce groupe d’experts de réfléchir sur les stratégies pouvant permettre la réalisation des Objectifs du Développement Durable (ODD) d’ici à 2030 grâce à l’usage des nouvelles technologies. Rappelons que ce groupe a été créé en 2018 par l’ONU. Il regroupe des personnes de plusieurs secteurs privés et publics.
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