Une nouvelle vague de réfugiés du Burkina Faso est arrivée à Koro dans la région de Bandiagara. 532 ménages au total, ils ont été chassés de leur village par les groupes armés non identifies. Sur place, les autorités municipales demandent de l’aide pour ces réfugiés.
Ce sont 10 villages burkinabés qui ont totalement été vidés de leurs populations par les groupes armés non identifiés. « Nous sommes venus sans rien prendre. Les groupes armés non identifiés sont venus chasser tout le monde du village » se lamentent certains parmi ces réfugiés.
« Ils nous ont demandé de quitter le village. Nous sommes venus ici. On n’a pas de maison, ni d’habit ni à manger», renchérit une réfugiée. C’est le même état d’âme pour cette autre dame qui témoigne «on nous a chassés. Il n’y a pas de nattes, certains mêmes sont arrivés sans chaussures. On n’a rien».
Les autorités locales demandent de l’aide
Le 1er adjoint au maire de Koro Issa Sagara affirme que d’autres réfugiés continuent d’arriver « En deux jours nous avons recensé 532 ménages, et il y a beaucoup qui sont en cours de route». Les besoins en habitation, alimentation et vestimentaire sont énormes « Ces personnes ont quitté sans rien prendre. Les maisons qu’ils ont, sont déjà occupés par les anciens réfugiés», poursuit le maire qui invite l’État et ses partenaires à leur venir en aide.
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Notons qu’à Mopti, l’arrivée d’autres réfugiés burkinabés est signalée. Ils sont plus de 200 personnes dont la majorité sont des femmes et des enfants. Selon ces réfugiés, depuis leur arrivée, le mercredi 09 avril, ils n’ont pas reçu la visite des autorités. Ils expliquent qu’ils ont été tout de même accueillis par certaines familles.
