Les mauvaises habitudes ont décidément la peau dure dans la Grande Muette. Alors que les enquêtes relatives aux disparitions d’armes et munitions de la Garde nationale et de l’ex-Intendance militaire tardent à livrer leurs secrets, et que l’opinion publique sent l’insécurité prendre de l’ampleur, voilà que l’on signale des cas similaires, toujours dans les rangs des bidasses. Les faits se sont déroulés exactement à l’ex-SNJ et ex-Intendance militaire où se trouve aujourd’hui le Commissariat central des Armées. Il s’agit de la disparition de six (6) armes de guerre. De vol d’arme en réalité puisqu’aucun ordre formel n’autorisait leur sortie du magasin.
Fort heureusement pour les paisibles citoyens, lesdites armes furent saisies sur des individus qui n’avaient qualité de les détenir ? C’est ainsi que les enquêtes conduisirent à l’interpellation d’un agent des services des Douanes maliennes qui servait d’intermédiaire d’un sous-officier, magasinier de son état et très bien connu dans le milieu militaire. D’après nos sources toujours bien informées, c’est ce douanier qui se procurait auprès du militaire des armes et tenues avant de les revendre à des particuliers, notamment des Guinéens qui raffolent de ces équipements de l’Armée malienne.
Depuis la semaine, nos deux fonctionnaires indélicats se trouvent dans les mailles des enquêteurs. Le magasinier, sous –officier de son état, était en poste depuis 1994. Ce qui veut dire qu’on ne doit pas être surpris si l’on découvrait d’autres sales affaires, disons plutôt d’autres crimes commis par l’indigne sous-off.
Source: lesphinxmali