Hier, mercredi 11 septembre, la population de la cité des Askias a manifesté contre le mauvais état des routes. Selon les manifestants, ils constatent avec indignation le silence coupable de l’Etat malien et des partenaires du Mali face à la situation fracassante et lamentable du niveau de dégradation de l’axe Gao-Sevaré et des autres routes à l’intérieur de la ville de Gao.
Cet état de fait auquel l’Etat du Mali reste indifférent, explique les manifestants, est cependant un facteur favorisant différents types de violences au nombre desquels des accidents graves, des tueries, des assassinats, des enlèvements, séquestration, des viols, des destructions de biens, des scènes de vol, braquage et autres banditismes de tout genre, perpétrée sur les paisibles populations civiles et militaires. « Peut-on parler du développement d’une région d’un ville enclavée ? Peut-on parler de souveraineté du pays lorsque les citoyens traversent des pays voisins avec tant de peine pour atteindre leur capitale ? », s’interrogent les manifestants.
Les manifestants exigent entre autres : le redémarrage sans délais des travaux de construction de l’axe Gao-Sevaré, la finition accélérée des travaux de réhabilitation de la route Gouvernorat-Aéroport ; Boulevard des Askia-Monument des martyrs, la tenue d’une table ronde entre le Premier et la Plateforme sur la question relative à la route Gao-Sevaré au plus tard dans 10 jours, la sécurisation de tout l’axe Gao Sévaré par les fama avec l’appui des forces étrangères qui prétendent nous aider, l’élargissement de l’Escort jusqu’à Konna, la reprise des travaux de la salle de spectacle de Gao dans un délai de 30 jours, la participation des forces étrangères ( Minusma-Barkhane) à travers le décaissement d’un fond d’appui pour la réhabilitation de nos routes pour avoir fortement contribué à leur dérations.
Source: Le Républicain