Pendant la crise sécuritaire qui a affecté le Mali en 2012, des voix se sont fait entendre pour dénoncer un soutien éventuel de l’Emirat du Qatar aux groupes terroristes du nord à travers certaines ONG qataries. La société civile malienne, certains leaders musulmans n’étaient pas allés avec le dos de la cuillère pour charger cet Emirat du Golf. Il a fallu une visite du président de la transition, Dioncounda Traoré au Qatar, pour que les autorités de ce pays dégagent toute responsabilité dans le conflit malien.
Il y a lieu de préciser qu’après le Mali en 2012, un débat est en cours en France sur un » financement » du Qatar à des organisations terroristes à travers le monde.
» Alors que l’heure était toujours à l’émotion après les attentats de Paris, quelques politiques ont, en effet, alimenté la polémique. Comme le vice-président du FN, Florian Philippot, qui a jugé qu’il faut aller vers le financement du terrorisme, en visant le Qatar « selon un journal en ligne français 20 minutes.
Le même journal citant un spécialiste du terrorisme, Alain Rodier, ajoute que de de l’argent provenant du Qatar a pu se retrouver dans les poches de l’Etat islamique (EI) par des voies détournées « . Et de poursuivre » que des enquêtes sont en cours, notamment aux Etats-Unis, pour vérifier si certains riches qataris et saoudiens ont effectué des dons à cette organisation ou à d’autres. De possibles donations qui sèment le trouble, comme l’avait déjà fait à l’été 2012 la livraison d’aide humanitaire et de fonds par le Croissant rouge qatari au nord Mali. L’aide humanitaire et financière, négociée sous l’égide du Haut-commissariat aux réfugiés, et confiée aux organisations djihadistes de la zone (Aqmi, Mujao, …), avait amené beaucoup de gens à se retourner contre le Qatar pour dire qu’il finançait le terrorisme ».
Abdoulaye DIARRA
Source: L’Indépendant