Des milliers de personnes – 386 ménages – ont trouvé refuge à Ansongo. Les déplacements se poursuivent. Les habitants déplacés viennent essentiellement des quatre villages victimes de massacres survenus le soir de vendredi. La commune de Ouatagouna située dans la zone dite « des trois frontières » entre Niger, Mali et Burkina Faso, est régulièrement frappée par les groupes djihadistes affiliés à Al-Qaïda ou à l’État islamique.
Ce déplacement massif de population a été déclenché par les attaques récentes contre les civils. Assassinats, viols, extorsions de biens et vols de bétail sont perpétrés par les éléments présumés de groupes armés, opérant le long de la frontière avec le Niger.
Les déplacés ont parfois marché plusieurs kilomètres à pied, sans eau ni nourriture, et des Les déplacés, majoritairement des enfants et des femmes qui sont arrivés dans la ville d’Ansongo, sont hébergés dans des familles. D’autres ont pris la direction du Niger. Une mission y est attendue dans les jours à venir pour procéder à leur évaluation.
Sur place à Ansongo, les autorités leur ont distribué des vivres.
Une semaine après le drame, vendredi, une grande prière à la mémoire des victimes et pour une paix durable a été organisée à Gao.
Source: L’Informateur