Après le président de la République, les femmes parlementaires, hier c’était autour des partis membres de l’opposition et de la majorité de se rendre à Gao au chevet des blessés de l’attentat survenu le 18 janvier contre le camp du Moc.
Douze jours après l’attentat contre le Mécanisme opérationnel pour la coordination (Moc) qui a coûté la vie à plus de 70 militaires de l’armée malienne et des groupes armés, des chefs de partis politiques de la majorité et de l’Opposition se sont rendus hier à Gao.
Ils sont allés exprimer leurs condoléances et par la même occasion leur solidarité aux victimes et parents des victimes. La délégation était composée du président du RPM, Bocary Treta, de celui de l’URD, chef de fil de l’opposition, Soumaila Cissé, de Tiébilé Dramé, président du Parena, de Oumar Ibrahim Touré de l’APR, de Amadou Cissé des Fares, Mamadou Kassa Traoré du Miria.
De l’aéroport de Gao où ils ont été accueillis par le maire, la délégation s’est rendue au gouvernorat. Accompagnés du gouverneur Seydou Traoré, les différents chefs et représentants des partis politiques se sont rendus à l’hôpital Hangadoumbo Moulaye Touré de Gao sous bonne escorte des Famas.
Dr Amadou Maiga, médecin chef de l’hôpital et la délégation ont rendu visite aux blessés. Des mots de compassion ont été tenus à l’endroit de ceux qui, au nom de la paix, ont été victimes de l’acte barbare des terroristes.
La délégation a profité de l’occasion pour remettre une contribution de deux tonnes de riz et deux millions de F CFA pour la prise en charge médicale et alimentaire des blessés.
Au gouvernorat, Soumaila Cissé, chef de fil de l’opposition et Bocary Treta de la majorité présidentielle ont présenté leurs condoléances aux victimes de l’attentat. Les deux personnalités politiques ont promis de regarder dans la même direction quand il s’agit de l’intérêt du seul Mali est en jeu. Tréta et Cissé ont réaffirmé leur volonté d’accompagner le gouvernement dans l’instauration de la paix et le retour à la normale.
La visite des responsables des partis intervient après celle du président de la République, des femmes parlementaires, des responsables du RPM.
Amadou Sidibé
Source: lesechos