En colère suite aux récentes tueries de nos militaires dans les localités de Mondoro et Boulkessy, les femmes du camp du régiment parachutiste de Djicoroni et celles de camp de garde à Koulouba ont bloqué, hier, plusieurs axes. Elles somment les autorités à donner la bonne information sur la situation et doter en équipements les Famas pour faire face aux assaillants.
Suite à l’attaque terroriste contre une compagnie FAMa de la force conjointe du G5 Sahel à Boulkessy et un détachement à Mondoro faisant une vingtaine de morts et une soixantaine de blessés, la tension est montée d’un cran à Bamako. Si le camp de Boulkessy était majoritairement occupé par les bérets rouges, la localité de Mondoro était sécurisée par les éléments de la garde nationale.
Un communiqué du gouvernement fait état d’un bilan provisoire de vingt-cinq (25) morts, quatre (04) blessés évacués par aéronefs FAMa sur Sévaré, une soixantaine de portés disparus et de lourdes pertes en matériels.
Malgré ce communiqué, les femmes des bérets rouges et celles des gardes qui occupaient les deux localités demeurent dans la confusion. Mécontentes du nombre élevé de morts et surtout la disparition d’une soixantaine d’hommes, les femmes ont décidé de se faire entendre.
Au cours d’une manifestation inopinée, hier, les femmes du régiment parachutiste ont bloqué l’axe centre-ville-Sebenikoro, durant plusieurs heures en brulant des pneus.
Du côté de camp de garde à Koulouba, les femmes en colère ont également bloqué l’axe Kati-Bamako. Elles demandent toute la lumière sur les deux attaques et plus d’éclaircissement concernant les identités des morts et des disparus. Les femmes des militaires somment aussi les autorités à prendre des dispositions pour mieux équiper les troupes afin d’éviter une telle tragédie. Lire la suite sur aumali
- Y.Doumbia
- Source: l’indicateur du renouveau