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Après la hausse en flèche des prix, une pénurie de carburant dans l’air

La maîtrise artificielle des prix d’hydrocarbures va probablement atteindre ses limites dans les jours à venir. Du moins un signal en est donné par une pénurie de carburant constatée aux niveaux de nombreuses stations parmi les plus huppées. Y figure notamment Total-Energies et bien d’autres qui, selon plusieurs sources concordantes, ne sont approvisionnés que de moitié de leur dotation habituelle ces derniers temps. Le prix plafond fixé par les autorités pour le litre de carburant est visiblement passé par-là. Il se trouve, en effet, que les grands importateurs d’hydrocarbures vendent pratiquement tous à perte depuis quelques temps et commencent à se plaignent de subir de plein fouet les disproportions entre le cours mondial de cette denrée et le prix de cession à la pompe sans compensations douanières. La situation, selon toute vraisemblance, devient de moins en moins tenable avec la flambée exponentielle des prix à l’international qui ne semble laisser aucune marge de manœuvres aux importateurs.  Ils ont apparemment l’air de vouloir jouer sur les volumes d’importation alors même qu’une disette plus conséquente s’annonce en cas de non-accord entre la CEDEAO et les autorités de Transition sur un chronogramme électoral.

 

Vers une rupture des liens diplomatiques entre Bamako et Paris ?

Décidément le bras-de-fer entre le Mali et la France prend des proportions imprévisibles. Jadis caractérisé par des passes d’armes verbales, le désamour a tendance désormais à aller au-delà d’une simple rupture de la coopération militaire. En atteste le rappel inattendu de tous les coopérants français appareillés dans les différents départements et structures étatiques, sous prétexte de les préserver d’un sentiment français qui prend de l’ampleur dans le pays d’accueil. Il est de notoriété publique pourtant qu’ils sont d’une grande utilité sans le moindre frais pour le trésor public malien puisqu’à la charge de la France.

Ce nouveau palier de l’escalade vient en rajouter, par ailleurs, au cycle de turbulence qui affecte les relations franco-maliennes depuis l’expulsion de l’ambassadeur de France provoquée par les échanges de désobligeances entre officiels des deux pays. En définitive, il ne reste plus qu’une rupture totale des relations diplomatiques pour remplir la coupe.

Qui contrôle Tessit, enfin ?

Cette localité aux confins de la zone des trois frontières est pratiquement retombée dans l’oubli après avoir attiré tous les projecteurs comme symbole du début de la montée en puissance des Forces armées maliennes, dans la foulée du retrait des forces partenaires européennes. En tout cas, l’opinion nationale pouvait se délecter, il y a quelques semaines encore, d’un assaut héroïque des FAMa sur les forces terroristes à Tessit, quoiqu’avec des pertes dont l’énormité semble sous-estimée selon certains observateurs. Leur circonspection est pour le moins corroborée par la confusion qui entoure le statut actuel de la localité. En clair, les premières informations officielles la donnaient définitivement reconquise par les forces armées maliennes, tandis nombre de sources dissonantes affirment que Tessit demeure toujours assiégé par les groupes terroristes. Ils en veulent pour preuve l’absence du moindre indice du retour des centaines d’habitants contraints au déplacement par la guerre.

Rassemblées par la Rédaction

Source : Le Témoin

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