Les appuis alimentaires totaux de l’Etat, se chiffrent présentement à 25881 tonnes distribuées aux populations vulnérables selon le plan de Ravitaillement élaboré dont 22361 tonnes de céréales déjà réalisées et 3520 tonnes en cours de mise en œuvre par l’Etat, soit 97% de taux de réalisation des prévisions d’intervention programmées.
Ainsi, le rapport provisoire de synthèse des distributions alimentaires gratuites au titre du mois de juin 2014 a porté sur 9888 tonnes sur 10406 tonnes de vivres programmés qui ont été distribués à 568728 personnes dans les régions de Kidal, Gao, Tombouctou et Mopti par le PAM. Dans les cantines scolaires : 281 tonnes ont été distribuées à 124588 bénéficiaires, dans les mêmes localités.
Pour le CICR, les résultats disponibles portent sur le volet résilience. 605 tonnes d’aliments bétail ont été distribuées et reparties comme suit : Mopti : 79 tonnes ; Tombouctou : 242 tonnes ; Gao : 223 tonnes ; Kidal : 61tonnes ; 1,5 millions d’animaux vaccinés et les soins vétérinaires ont concerné 500000 têtes dans les régions de Mopti, Tombouctou, Gao et Kidal. Le déstockage a concerné 5430 animaux dont 880 bovins et 4550 petits ruminants.
Dans le cadre du soutien à l’agriculture, 540,5 tonnes de semences de mil ont été distribuées à 35945 ménages dans les régions de Tombouctou, Gao et Kidal.
L’appui en semences maraichères se fera plus tard. Deux Groupements ont été sélectionnés et appuyés à Mopti pour relancer la production de semences améliorées.
Il faut note que les conventions des céréales se font par ciblage par les ONG qui ont signé des conventions avec le CSA sous la supervision des autorités régionales et locales ainsi que les maires. Les communes vulnérables sont identifiées par les enquêtes du SAP ainsi que le nombre de personnes nécessitant des appuis alimentaires par communes.
L’identification des personnes se fait ensuite par les ONG partenaires à la suite d’enquêtes de ciblage et l’utilisation de critères précis de vulnérabilité. Ces critères sont entre autres, la taille de couverture des besoins par les récoltes du bénéficiaire, le nombre d’actifs productifs du ménage et les personnes en charge, le niveau de revenu issu des activités du ménage.
Adama DAO
Source: Le 26 Mars