Le Mouvement Sabati 2012 a organisé, le samedi 13 juillet au Centre national de documentation et d’information sur la femme et l’enfant (CNDIFE), une journée nationale sur la paix et la sécurité au Mali. L’initiative est aussi une manière pour le mouvement d’apporter sa contribution à la construction de l’édifice national. Toute chose que la situation politico-sécuritaire impose à Sabati 2012 de continuer.
Pour informer et sensibiliser les populations maliennes, le Mouvement Sabati 2012 a organisé une journée nationale sur la paix et la sécurité au Mali. C’était samedi dernier (13 juillet 2019) au Centre national de documentation et d’information sur la femme et l’enfant (CNDIFE), à Ouolofobougou. Cette journée nationale a enregistré la participation des délégués venus de plus de 70 sections du mouvement politico-religieux.
Présidé par Moussa Bocar Bah, président du mouvement et ministre délégué à l’Education, cet événement a enregistré la présence du conseiller technique (chargé des opérations) du ministère de la Sécurité et de la Protection civile qui était venu édifier les participants sur la situation sécuritaire, mais aussi solliciter leur soutien très important dans la lutte contre le terrorisme, dont les acteurs se réclament de l’islam. Cet événement est donc une occasion pour Sabati 2012 de partager sa vision de la gestion de la situation politico-sécuritaire avec les populations maliennes par la voix de leurs représentants à la journée.
«Nous faisons de notre mieux dans la construction de la patrie et la situation sécuritaire du pays nous impose de continuer ce travail», a admis le secrétaire général de Sabati 2012 Abdoulaye Diawara.
Après avoir brossé la situation sécuritaire du pays et les initiatives des plus hautes autorités pour la sécurisation des populations maliennes, le conseiller technique du ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Bakoun Kanté, a exhorté les Imams (composante essentielle de Sabati 2012) à aider le gouvernement à faire comprendre que ce qui se passe au centre n’est pas du Jihad. Il est donc indispensable que chacun joue sa partition pour le retour de la paix et de la réconciliation nationale.
Oumar Alpha
Source : Le Matin