Le groupe suivi budgétaire a organisé une rencontre pour présenter son rapport d’analyse des budgets communaux dans les secteurs de l’éducation, de la santé et de l’hydraulique, réalisé à travers une étude menée de 2009 à 2012, dans 36 communes des régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti et Gao. C’était, le lundi 02 décembre dernier à l’hôtel Massaley. Elle était présidée par le représentant du ministre de l’urbanisme et de la politique de la ville, M. Bakary Coulibaly, chargée de mission ; en présence du président du GSB, Tièmoko Souleymane Sangaré, des représentants du Royaume du Danmark et du directeur Pays d’OXFAM NOVIB ainsi que des représentants des services techniques et organisations de la société civile.
En raison de leur forte capacité contributive à l’amélioration des conditions de vie des populations, les secteurs de l’éducation, de la santé et de l’approvisionnement en eau potable ont particulièrement intéressé le groupe de suivi budgétaire dans le cadre de son programme d’analyse des budgets communaux. La période couverte par l’étude menée dans les 6 régions par le GSB, va de 2009 à 2012.
M. Tièmoko Souleymane Sangaré indiquera que le triple objectif du rapport à savoir l’analyse de la communication des autorités communales sur les documents budgétaires et l’intérêt que porte la population sur le processus, l’appréciation des dépenses budgétaires consacrées par les communes à ces secteurs et enfin l’analyse de la fonctionnalité des structures en charge de la fourniture des services dans les trois secteurs. Pour lui, la complexité de cette étude oblige à œuvrer pour la perfection. D’où le GSB s’attend à la prise en compte de ses suggestions et recommandations pour l’amélioration de ses actions futures.
Le rapport d’analyse présenté par M. Bassidy Diabaté est structuré en cinq (5) points à savoir, la démarche méthodologique, l’analyse des dépenses effectuées par les communes dans les trois secteurs sociaux, du fonctionnement des services d’éducation, de santé et d’infrastructures d’approvisionnement en eau potable ; les recettes propres des communes et l’analyse de la participation des OSC au processus budgétaire des communes.
Au terme de cette analyse, des constats s’imposent à travers l’évaluation des dépenses réalisées par les communes dans les secteur sociaux qui n’a pas pu être réalisée en raison des limites constatées dans l’utilisation des données des seuls comptes administratifs. Ce qui fera dire le conférencier qu’au regard du faible degré de désagrégation des données, le GSB prendra des dispositions pour une meilleure réussite des analyses futures.
Les recommandations, suggestions et contributions ont été faites par d’autres participants à la cérémonie.
Adja
SOURCE: L’Annonceur