La Caisse Mutualiste d’Epargne et de Crédit de l’Education et de la Culture (CAMEC) tout comme autre Banque de la place ont pour vocation d’offrir des services financiers de proximité, épargne crédit, transfère des fonds à la plus grande majorité de la population. Ainsi, la CAMEC de Bougouni est en train de faillir à cette vocation. Car, depuis plusieurs semaines, elle est en bras de fer avec ses sociétaires qui n’arrivent plus à mettre la main sur leur économie dont la garde lui a été confiée.
Faire un dépôt l’argent à la CAMEC ne pose pas de problème, mais s’il s’agit de faire un retrait, c’est la croix et la bannière. C’est ce que les petits producteurs et entrepreneurs de Bougouni sont en train de vivre. Des journées marathons à la recherche de leurs dus, reste toujours sans suite. Implantée dans toutes les régions du Mali. Est-ce à dire que toutes les sociétaires autres régions vivent le même calvaire les sociétaires de l’Agence CAMEC de Bougouni ?
Si rien n’est fait d’urgence pour mettre les clients de la Caisse Mutualiste d’Epargne et de Crédit de l’Education et de la Culture, la situation risque de dégénérer.
Au cours d’une mission à Bougouni, nous avons été informés par certaines victimes de la CAMEC, qui ne cessent de manifester leur ras-le bol. Puisqu’ils sont dans le besoin total, certains n’ont eu d’autres stratégies que de déposer leurs cartes ou carnets de retrait au niveau de cette caisse afin qu’ils soient informés au cas où l’argent tombe, pour être servis les premiers. Ils sont choqués de voir que cette caisse, qui a pour slogan « offrir de services financiers de qualité », manque d’argent jusqu’à ce qu’elle ne peut plus satisfaire ses clients.
Il est donc du devoir des responsables de cette structure de corriger cet incident afin de pas perdre tous ses clients, par faute de paiement. A l’époque, certaines caisses d’épargne avaient bien démarré leurs activités et étaient vraiment crédibles, malheureusement qui ont fini par mettre les clés sous le paillasson. Car, leurs responsables aussi ne parvenaient plus à payer les clients, tout comme le cas actuel de la CAMEC. On peut donc cité parmi ces caisses le cas de la caisse de d’épargne et de crédit « Jéméni ».
Mariétou Konaté
SOURCE: L’Annonceur