Les assises nationales de la refondation se tiendront entre le 22 novembre et le 26 décembre 2021. Le ministère de la refondation de l’Etat l’a rappelé au cours d’une rencontre ce mardi 16 novembre à Bamako. La classe politique reste divisée sur l’opportunité de ces assises. Pour certains partis politiques, elles sont la seule voie pour refonder le Mali. Alors que d’autres estiment qu’elles ne visent qu’à prolonger la durée de la transition.
Au ministère de la refondation de l’État, on affirme que ces assisses vont permettre de résoudre les maux du Mali et restaurer les valeurs ancestrales et culturelles. Selon Oumar Koné, représentant du ministère de la refondation de l’Etat, « ces assises sont capitales pour le Mali ». Les dates sont fixées. Selon le ministère de la refondation, au niveau local ça devrait commencer normalement à partir du 22 de ce mois de novembre et au niveau national à partir du 20 décembre.
Plusieurs partis annoncent qu’ils ne participeront pas à ces discussions. Parmi eux, le parti social-démocrate africain PSDA. Son président Ismael Sacko qualifie ces assises d’inutiles. « Ces assises sont encore une poudre aux yeux des Maliens. Nous pouvons faire l’économie des moyens, l’économie du temps en prenant l’ensemble des résolutions des différents fora des 10 dernières années, faire une synthèse et traiter les plaies du Mali », soutient-il.
Pour le M5-RFP, soutien des autorités de la transition, c’est l’avenir du pays qui sera discuté au cours de ces assises. « Je pense que c’est des dates qui sont tenables avec la volonté de tout un chacun. Chacun d’entre nous doit comprendre qu’il s’agit de l’avenir du Mali », dit Jeamille Bittar, porte-parole du M5-RFP.
Le président de la coordination des associations et regroupements de la société civile CARSOC, pense que la polémique du temps concernant les assises nationales et la refondation est secondaire. Le plus important selon lui reste la vie de la nation.
Source : STUDIO TAMANI