La marche de protestation contre l’attaque criminelle, du mardi 18 novembre 2017, de la radio Kayira II de Koutiala initialement prévue, le samedi 18 novembre 2017, par la jeunesse du parti SADI s’est finalement transformée en meeting devant le siège de la Radio Kayira de Bamako. Cette manifestation pour dénoncer une atteinte à la liberté d’expression et la démocratie, qui avait mobilisée des leaders d’opinion dont le directeur général de la Radio Kayira, Dr. Oumar Mariko et Mme Sy Kadiatou Sow, a été empêchée par les forces de sécurité à cause de l’état d’urgence. A cet effet, les organisateurs de la marche estiment qu’il y a deux poids deux mesures : « La manifestation est autorisée lorsque ça arrange les autorités …»
En tout cas, nous constatons que le régime IBK musèle la presse. Sinon pourquoi annuler une marche pacifique qui ne vise tout simplement qu’à dénoncer la situation qui se passe actuellement à Koutiala contre la liberté d’expression et les fondements de la démocratie malienne. L’annulation de la marche démontre à suffisance le mépris du régime envers la Presse. Cette marche pacifique pouvait bel et bien être encadrée par les forces de sécurité sans problème car la marche est un droit. L’argumentaire du refus du Gouvernorat de l’autorisation pour la marche car il y a l’état d’urgence, ne tient pas. Donc, il y a deux poids deux mesures dans ce pays parce qu’on donne l’autorisation de manière sélective. La manifestation est autorisée lorsque ça arrange les autorités. En plus de l’atteinte à la liberté d’expression, nous constatons que le problème qui oppose la Radio Kayira II de Koutiala à certains ressortissants de la localité est purement politique.
Tientigui
Le Démocrate