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Moussa Alassane Diallo, DG de la BNDA à la promotion 2014 de la FSEG : « Tant qu’un membre de la promotion restera en chômage… ma mission n’est pas terminée »

En marge de la célébration du 3èmeanniversaire de la promotion éponyme du DG de la BNDA, son parrain, Moussa Alassane Diallo promet de rester au chevet des jeunes chômeurs jusqu’à la fin de sa vie.  Dans cette interview exclusive, ce banquier de carrière, non moins Président de l’APBEF, prodigue des conseils précieux à la promotion 2014 de la FSEG (AQPE) qui porte son nom et à tous les jeunes diplômés en quête d’emploi. Lisez plutôt !   

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Bonsoir Monsieur le DG, nous venons de fêter le 3ème anniversaire de la promotion qui porte votre nom. Qu’est ce que cela représente pour vous ?

Nous fêtons ce soir le 3ème anniversaire de la promotion qui porte mon nom. Ça fait déjà trois ans. Pendant ces trois années nous avons eu à travailler très durement pour à la fois tracer un programme d’activités et assurer aussi sa mise en œuvre. Mais le point central de ce programme d’activités, c’est comment assurer l’insertion socio professionnelle de tous les membres de la promotion. Je pense que c’est ça l’objectif N°1. En cela, je pense qu’on peut être satisfait de ce qui a pu être réalisé même si beaucoup reste à faire. Aujourd’hui, on peut constater que plus de 50% des membres de la promotion, environ 160 universitaires, ont pu assurer leur insertion socio professionnelle en trois ans. Je pense que c’est très encourageant et c’est très positif. Cela a été possible par l’accompagnement, l’appui mais aussi par le leadership de leur président. On a pu mettre aussi un certain nombre de paramètres de stages de qualifications, des renforcements de capacité, des stages en entreprise. Je pense que tout cela a été de nature à assurer des leviers sur lesquels les jeunes se sont appuyés pour assurer leur insertion socio professionnelle. Maintenant, il faudra que nous puissions continuer à travailler pendant les années à venir pour que les 50% aussi qui ne sont pas encore insérés dans la vie socio professionnelle puissent trouver leur compte. En tout cas, l’objectif final pour moi c’est d’assurer l’insertion socio professionnelle de tous les membres de la promotion. C’est l’objectif ultime. Tant qu’un membre de la promotion restera en chômage, je continuerai à croire que ma mission n’est pas terminée pour cette première phase.

Qu’est-ce que cet engament représente pour vous ?

Bon c’est une mission d’abord pour moi, une mission personnelle, un engagement. Parce que en acceptant de parrainer une promotion c’est des responsabilités et quand on accepte des responsabilités, il faut les assumer. Mais le préalable quand on termine les études, c’est d’avoir un emploi. Je pense que ce premier objectif que le président et moi-même, nous sommes concentrés de façon à mettre à la disposition de toute la promotion des instruments qui peuvent leur permettre d’assurer leur insertion socio professionnelle. Je me sens totalement responsable de l’insertion de tous les membres de la promotion. En le disant, je le dis avec beaucoup de force et de conviction. Ce n’est pas pour rien que j’ai accepté que la promotion porte mon nom. Ça c’est le premier objectif. Et le deuxième, il faut aussi continuer à accompagner ceux qui ont déjà un emploi. Que ça soit un emploi salarié ou l’auto emploi, par les conseils, par les accompagnements, par le renforcement de capacité de façon qu’ils puissent conduire une vie professionnelle apaisée et qu’ils puissent avoir les réussites nécessaires dans les emplois où ils sont. Voilà les deux leviers sur lesquels on est en train de travailler et l’engagement du président de la promotion plus la disponibilité de tous les membres feront que nous serons à mesure vraiment dans les trois prochaines années de dire que l’ensemble des membres de la promotion ont une activité, une famille et une vie heureuse. Et en ce moment, comme je le dis c’est une mission qui est éternelle pour moi. J’ai la conviction que cette mission éternelle va se poursuivre même si tous les membres de la promotion seront insérés dans la vie professionnelle. C’est une autre phase de l’appui et l’accompagnement.

Cela fait aussi trois ans que, Monsieur le Directeur, vous encadrez et accompagnez ces jeunes diplômés. Qu’est-ce qui vous a le plus marqué ?

C’est leur détermination ! Je pense que c’est des jeunes déterminés, engagés et qui ont soif de se prendre en charge. C’est ça que j’apprécie en cette promotion et c’est là toute ma fierté de voir des jeunes qui ont accepté que je parraine. Ils sont engagés, déterminés et veulent se prendre en charge. C’est cet aspect qui me plait beaucoup. Et sur lequel je dois m’investir beaucoup pour mettre à leur disposition tous les outils nécessaires qui leur permettront de se prendre en charge. Une chose est de vouloir se prendre en charge, une autre est de doter la personne de tous les instruments techniques, professionnels de façon à ce que leur insertion soit possible. Je pense que c’est la conjugaison de ces deux facteurs qui fait qu’en trois ans déjà plus de la moitié de la promotion a pu faire leur chemin.

Votre façon de parrainer est différente de celles qu’on a l’habitude de voir chez nous. Avez-vous un message et un conseil pour cette jeune génération ?

Je leur ai dit, quand on accepte une responsabilité, il faut aller jusqu’au bout de cette responsabilité. Parce qu’accepter d’être le parrain d’une promotion c’est d’accepter une responsabilité. Quand on ne peut pas assumer une responsabilité, il ne faut pas l’accepter. Mais quand on accepte une responsabilité, il faut l’assumer.  Il ne faut pas l’accepter à la légère. C’est une question de crédibilité et de sérieux pour soi-même et pour les autres. J’ai à cœur le parrainage de cette promotion là. Le message que je leur dis est que tout est possible quand on a confiance en soi-même. Et il n’y a pas de problème sans solution. Tous les problèmes se posent avec leurs solutions. Chacun d’eux à en lui une potentialité cachée. C’est en ayant confiance en soi qu’on extériorise ses potentialités. Qu’on accepte de se remettre en cause. J’ai terminé mes études cela fait six mois, je n’ai pas eu un emploi. Pourquoi je n’ai pas eu d’emploi ? Qu’est ce qui me manque ? Qu’est ce qui n’a pas marché ? Il ne faut pas chercher ailleurs, il faut chercher en soi-même ce qui ne va pas. Une fois que tu as pu faire ce diagnostic personnel. C’est difficile de se remettre en cause mais, toutes les fois que tu acceptes de te remettre en cause face à un problème. Cela veut dire que tu as réglé la moitié du problème. C’est en cela que, je l’ai accompagné.  Je les conseille à ne jamais se laisser prendre par le découragement. Parce qu’il n’y a pas de problème sans solution.

Propos recueillis par A.B.D

 

Promotion 2014 de la FSEG baptisée au nom de Moussa Alassane Diallo

 

Célèbre le 3ème anniversaire de sa sortie à travers un dîner

 

La promotion 2014 de la Faculté des sciences économiques et de gestion (FSEG) en Analyse quantitative et politique économique (AQPE) qui porte le nom du DG de la BNDA, Moussa Alassane Diallo, a soufflé sa 3ème bougie. C’était le vendredi 17 novembre 2017, à la faveur d’un diner Gala à l’espace culturel Blonba sis à Bacodjicoroni. L’objectif de cette cérémonie pour les universitaires, était de faire le point sur le bilan de leur promotion de 2014 à nos jours.  L’occasion était bonne pour les anciens camarades de bancs de passer un moment convivial et remercier chaleureusement leur parrain, M. Moussa Alassane Diallo, pour son soutien constant et infaillible.

 

La richesse est illusoire quand elle ne sert pas à l’humanité dit-on. Bien des gens (surtout les cadres de notre pays) sont comme des horloges qui indiquent une heure et en sonnent une autre. Telle n’est pas le cas du PDG de la banque verte (la BNDA), Moussa Alassane Diallo, puisque c’est de lui qu’il s’agit. Il a gagné sa vie grâce à son endurance, son sens élevé au travail, son sérieux, sa vision, sa combativité et surtout son leadership réactionnaire avéré et son humanisme sans pareil. Après 32 ans de loyaux et précieux services rendus à la patrie, avec un parcours sans faute, le patron des banquiers du Mali, avant sa retraite dorée, prépare la relève sans tambour ni trompette.  Le 8 novembre 2014, lors de la sortie de la promotion de la FSEG/AQPE qui porte son nom (puisque le nom étant sacré), il a promis aux 160 jeunes économistes de la promotion 2014 de les encadrer, parrainer et accompagner jusqu’à l’insertion socio professionnelle de tous les membres. « Mon parrainage a un caractère éternel. S’il restera un seul membre de la promotion qui n’est pas inséré dans la vie professionnelle, cette première partie de ma mission n’est pas terminée »   a laissé entendre M. Diallo en son temps.

Trois ans après, cette promesse reste d’actualité. Sous le leadership éclairé du parrain, le bilan est très éloquent dans un pays où décrocher un emploi décent relève du parcours de combattant.  Plus de 50% des étudiants de cette promotion ont, en effet, quitté le cercle des chômeurs et certains ont même fondé leurs foyers. Pour magnifier cet exploit et rendre hommage à leur mentor, ces économistes juniors ont organisé un diner gala pour faire le bilan et mettre le cap sur les perspectives.

Cette soirée très solennelle était présidée par M. Moussa Alassane Diallo qui était entouré pour l’occasion par ses amis d’enfance, ses promotionnaires de classe de l’IPR de Katibougou et du lycée. Une manière pour ce banquier chevronné de montrer le bon chemin et surtout la loyauté dans les relations entre amis.  C’est pourquoi, il dira jeunes : « Mes amis, c’est ma famille. Tout ce que je fais, je le fais avec eux. Vous savez pourquoi ? Au delà des responsabilités que nous avons, c’est eux qui peuvent nous dire la vérité quand nous sommes dans l’erreur. Mais je dis bien les vrais amis. », a-t-il conseillé à l’assistance.

Selon le président de la promotion, Ibrahim Touré, ce diner en dehors du caractère festif, est l’occasion d’établir un bilan des années écoulées et dégager les perspectives pour l’année qui vient et lancer un appel pour l’employabilité des restants des membres de sa promotion. Et d’ajouter : « À quel niveau étions-nous ? Nous étions dans les écoles différentes, dans des classes différentes. Mais nous étions tous à la FSEG. Nous sommes enfin admis en maitrise en économie. Nous voulons des exemples à suivre. Heureusement, on n’en a eu deux. L’un s’appelle Moussa Alassane Diallo et l’autre Madame Bouaré Fily Sissoko, ancienne ministre de l’Economie et des Finances. Nous nous sommes retrouvés et avons baptisé notre promotion Moussa Alassane Diallo. »

« Trois ans durant, il y a eu des conférences débats, des ateliers de formation, des stages de qualifications, des techniques de recherches d’emplois, des soirées dansantes, des diners. Nous avons eu des emplois, des amis opérateurs économiques, nous avons eu des femmes, nous avons eu des enfants. Tout çà grâce à notre parrain… A quel niveau sommes-nous aujourd’hui ? Je suis heureux de vous dire qu’aujourd’hui, nous sommes dans les organisations internationales, dans les assurances, dans les ONG, aujourd’hui nous sommes dans l’enseignement secondaire et même supérieur. Aujourd’hui, nous sommes entrepreneurs agricoles, des agents commerciaux, des agents de sécurité. Aujourd’hui, nous sommes encore des chômeurs. Car une partie de nous est encore au chômage. », a ajouté Ibrahim Touré.

« Où serons-nous demain ? Où voulons-nous être demain ? Tant que nous avons le soutien de notre parrain, Monsieur Moussa Alassane Diallo, tant que nous continuons à avoir les conseils de notre mentor et de certaines personnes, tant que nous arrivons à avoir le courage et la patience de tous les jours, demain nous serons des chefs d’entreprises, des grands bâtisseurs, des dirigeants au premier rang de ce pays. Demain, nous serons loin. Merci !!! Merci Monsieur Moussa Alassane Diallo pour tout ce que vous avez fait pour nous et tout ce que vous allez continuer à faire pour nous. Je vous souhaite joyeux anniversaire » a-t-il conclu.

Quant au parrain, Moussa Alassane Diallo, très ému, il n’a pas tari d’éloges à l’endroit de ses poulains, notamment du président de la promotion, M. Touré. « C’est quelqu’un d’un commerce très agréable. Quand il s’accroche à quelques choses, il ne lâche pas. C’est ça que j’apprécie en lui. Une fois qu’on accepte la responsabilité, il faut aller jusqu’au bout de la responsabilité. Nous allons continuer à travailler ensemble pour trouver des solutions à l’ensemble des problématiques posées. Tant qu’un seul étudiant reste au chômage ma mission n’est pas terminée !», a promis Moussa Alassane Diallo. Pour conclure, il a réitéré sa disponibilité et son soutien sans faille à ses protégés. Mieux, il a exhorté ces jeunes diplômés à cultiver le courage, la bravoure et surtout l’esprit de l’entreprenariat toute chose qui faciliterait leur insertion.

A noter que la marraine de la promotion, Madame Bouaré Fily Sissoko, ancienne ministre de l’Economie et des Finances, aujourd’hui en poste à la commission de l’UEMOA, elle n’a pu effectuer le déplacement.

Les temps forts de cette soirée ont été la projection d’un film documentaire sous forme de bilan détaillé de la promotion de sa sortie en 2014 à nos jours ; la coupure et la dégustation du gâteau d’anniversaire et des séances de prières et de bénédictions. Vivement la prochaine édition !

ABD

Source: Delta News

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