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Année scolaire 2019-2020 : Les promoteurs et enseignants des écoles privées interpellent le CNSP sur leurs calvaires

Cette année scolaire 2020 a été une des pires années que l’école malienne ait connue ces dernières années. L’une des plus touchées parmi ces victimes de cette année scolaire troublante sont les promoteurs des écoles privées dont certains ont accepté de nous raconter les difficultés qu’ils endurent en ce moment.

 

Depuis quelques années, l’école malienne fait l’objet de grèves répétitives des enseignants des établissements publics. Cette année, ces nombreux mouvements ont été amplifiés avec l’avènement de la Covid-19 au Mali qui a aussi occasionné pour le respect des mesures barrières la fermeture des classes au mois de mars dernier. Ce qui fut le début d’une véritable crise pour le monde scolaire privé.

Y.K, promoteur d’école à Yirimadio : « Je sais que le Coronavirus existe bel et bien au Mali, mais c’est les moyens de prévention notamment les mesures barrières édictées que le gouvernement a mis en place qui nous ont paru très compliquées. J’ai une école fondamentale (premier et second cycle) en location. A chaque fin de mois, je dois cinq cent mille franc CFA à mon locataire sans compter la part du personnel et le corps enseignant que je paye. Depuis l’arrêt des cours, je n’ai rien reçu de la part des parents d’élèves même le mois de mars qui était déjà écoulé, donc je suis fortement endetté et en plus chacun a une famille à nourrir. Cela fait 15 ans que je suis dans les affaires scolaires, cette année est la pire que j’ai vécue en tant que promoteur d’école et je ne sais plus à quel saint me vouer ».

  1. Doumbo, enseignant dans une école privée déclare ceci : « On n’avait pas de problème avec notre promoteur bien avant cette crise sanitaire. Nous savons que l’état actuel des choses est indépendant de sa volonté. Depuis février, nous n’avons rien perçu comme salaire et l’Etat n’a rien fait pour assouplir la souffrance des établissements privés, à travers le fonds Covid promis par l’Etat », regrette-t-il.

Certains directeurs comme M. Natoumé pensent que la situation est devenue plus compliquée encore avec la reprise partielle des classes d’examen, puisque les parents d’élève continuent toujours à ne pas payer la mensualité face à l’incertitude de la tenue des examens de fin d’année, menacée par la grève des enseignants des écoles publiques et le risque d’année blanche qui plane toujours sur l’année scolaire. Pourtant, IBK à l’époque avait déclaré vouloir débloquer une somme colossale pour soutenir les sociétés privées y compris les écoles privées.  Malgré le cri de cœur d’un collectif des enseignants des écoles privées, cette promesse est restée vaine. C’est pourquoi, les promoteurs et enseignants des écoles privées se posent toujours la question de comment et sur quelle base ce fonds a été reparti pour n’avoir rien reçu malgré les difficultés qu’ils encourent.

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