AngloGold Ashanti s’apprête à tourner une page de son histoire. Le troisième producteur mondial d’or, créé en 1998 à partir des activités aurifères du géant anglo-américain, va mettre en vente les derniers actifs qu’il possède encore en Afrique du sud, le pays qui l’a vu naître. Parmi eux, Mponeng, la mine d’or souterraine la plus creusée du globe (un de ses puits descend à 3,4 kilomètres sous la surface de la Terre), pourrait donc changer de mains. Sur la liste figurent également des opérations de retraitement de roche et de résidus miniers.
AngloGold Ashanti, dont le siège est à Johannesburg, rappelle qu’il a consacré, ces cinq dernières années, beaucoup de temps et d’argent pour restructurer son portefeuille d’actifs dans le pays. Mais, à choisir, plutôt que de financer l’allongement de la durée de vie de Mponeng au-delà des huit ans restants, Kelvin Dushnisky, le PDG d’AngloGold Ashanti arrivé à l’été 2018, veut investir dans les « nombreux autres projets du groupe qui sont, selon les hypothèses de planification actuelles, plus attrayants, génèrent de meilleurs rendements et sont amortis plus rapidement ». Ce n’est pas rien, JPMorgan a évalué l’allongement de la durée de vie de cette immense mine située à 80 kilomètres de la capitale à environ 1 milliard de dollars.
Des réserves d’or considérables
Après avoir dominé l’extraction d’or pendant plus d’un siècle, l’Afrique du sud a perdu sa place de leader à la fin des années 2000, distancé par la Chine. La chute de la production a ensuite été brutale , notamment en raison du retard technologique pris par de nombreuses mines. Aujourd’hui, le pays se classe au huitième rang, dépassé aussi par l’Australie, la Russie, les Etats-Unis ou encore le Pérou et l’Indonésie. Ses sous-sols abritent pourtant des réserves d’or considérables – les troisièmes les plus importantes de la planète – qui peuvent assurer encore une trentaine d’années de production. Mais, globalement, les conditions de travail y sont difficiles pour les opérateurs – les mines sont profondes et l’alimentation en électricité instable – et les coûts de production plus élevés que dans d’autres mines dans le monde.
AngloGold Ashanti s’apprête à tourner une page de son histoire. Le troisième producteur mondial d’or, créé en 1998 à partir des activités aurifères du géant anglo-américain, va mettre en vente les derniers actifs qu’il possède encore en Afrique du sud, le pays qui l’a vu naître. Parmi eux, Mponeng, la mine d’or souterraine la plus creusée du globe (un de ses puits descend à 3,4 kilomètres sous la surface de la Terre), pourrait donc changer de mains. Sur la liste figurent également des opérations de retraitement de roche et de résidus miniers.
AngloGold Ashanti, dont le siège est à Johannesburg, rappelle qu’il a consacré, ces cinq dernières années, beaucoup de temps et d’argent pour restructurer son portefeuille d’actifs dans le pays. Mais, à choisir, plutôt que de financer l’allongement de la durée de vie de Mponeng au-delà des huit ans restants, Kelvin Dushnisky, le PDG d’AngloGold Ashanti arrivé à l’été 2018, veut investir dans les « nombreux autres projets du groupe qui sont, selon les hypothèses de planification actuelles, plus attrayants, génèrent de meilleurs rendements et sont amortis plus rapidement ». Ce n’est pas rien, JPMorgan a évalué l’allongement de la durée de vie de cette immense mine située à 80 kilomètres de la capitale à environ 1 milliard de dollars.
Des réserves d’or considérables
Après avoir dominé l’extraction d’or pendant plus d’un siècle, l’Afrique du sud a perdu sa place de leader à la fin des années 2000, distancé par la Chine. La chute de la production a ensuite été brutale , notamment en raison du retard technologique pris par de nombreuses mines. Aujourd’hui, le pays se classe au huitième rang, dépassé aussi par l’Australie, la Russie, les Etats-Unis ou encore le Pérou et l’Indonésie. Ses sous-sols abritent pourtant des réserves d’or considérables – les troisièmes les plus importantes de la planète – qui peuvent assurer encore une trentaine d’années de production. Mais, globalement, les conditions de travail y sont difficiles pour les opérateurs – les mines sont profondes et l’alimentation en électricité instable – et les coûts de production plus élevés que dans d’autres mines dans le monde.