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AN II D’IBK : Voici ce qu’IBK promettait aux Maliens (4)

04 septembre 2013- 04 septembre 2015 : cela fait deux ans (731 jours), que Ibrahim Boubacar Keïta a pris les leviers du pouvoir en tant que président de la République, le troisième depuis l’instauration de la démocratie au Mali. Avant d’y arriver, le candidat du Rassemblement pour le Mali (RPM) avait fait maintes promesses dans le but d’accéder à la magistrature suprême. Il n’avait pas hésité à associer à ces promesses un penchant religieux qui devrait faire de lui l’idole d’un peuple islamisé à plus de 95%.

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Mais, depuis son accession au pouvoir, l’espoir a laissé place au désespoir. Les électeurs abasourdis, sont déboussolés. Ils ne reconnaissent plus l’homme qu’ils avaient plébiscité. Les Maliens ou du moins ceux l’ayant cru (77%) sont tombés de haut quand ils ont découvert dans les premiers actes du nouveau président des signes évidents de rupture entre son discours et la réalité. Il avait promis, entre autres, de « bâtir un nouvel Etat » avec une « méthode, des moyens et des outils ».

Au lieu de ça, le peuple découvre un régime corrompu avec des scandales à gogo, des voyages princiers à l’étranger, une armée affaiblie et moins équipée, une méthode de gouvernance qui met la famille et les affidés au centre de la gestion des affaires publiques, une insécurité grandissante et l’éloignement de tout espoir de paix. Pendant ce temps, le peuple trime. Le citoyen anxieux cherche à joindre, dans la douleur, les deux bouts.

En deux ans, le président de la République n’a posé aucun acte de développement de rang. La faute ? Sans conteste, à sa mauvaise gouvernance, corollaire d’une gestion criblée de scandales financiers qui paralysent le fonctionnement de l’Administration, asphyxient l’économie et ternissent l’image du Mali. Mais aussi d’un cafouillage monstre dans la conduite et le déroulement du processus de paix d’Alger bloqué par le refus de la CMA de respecter le gouvernement et les autres parties prenantes à l’accord de paix signé les 15 mai et 20 juin 2015.

Bref, IBK a consacré deux ans de son mandat à courir derrière les rebelles qui réalisent de plus en plus que l’interlocuteur d’en face est prêt à tout céder. Ceux-ci n’ont pas hésité à le pousser dans son dernier retranchement et montrer à l’opinion internationale que l’Azawad est désormais à portée de mains grâce à un président qui a grillé toutes ses cartes. La preuve ! IBK vient d’ordonner aux combattants de GATIA de se retirer d’Anefis (conquis suite à une bataille héroïque contre les rebelles de Kidal) sur la demande expresse de la Coordination des mouvements de l’Azawad.

Ceci est l’œuvre du candidat à la présidentielle de juillet 2013 qui avait fait la promesse de mater la rébellion, de renforcer les capacités de l’armée malienne et de rétablir « l’honneur de Mali ». Deux ans après l’investiture du président de la République, c’est toujours le statuquo. Retour sur les grandes promesses d’un candidat rattrapé par l’histoire et par ses promesses. Entre celles-ci et la réalité, aux Maliens d’apprécier… (4ème et dernière partie)

EDUCATION NATIONALE : Refonder l’école malienne…

Des progrès quantitatifs ont été enregistrés ces  dernières années dans le secteur de l’éducation, à la faveur d’efforts financiers soutenus. La couverture scolaire s’est accrue avec des taux bruts de scolarisations de 82% pour le premier cycle  de l’enseignement fondamental, 48 ,8% dans le second cycle,34,8% dans l’enseignement secondaire .

Mais dans le même temps, la qualité de l’enseignement s’est profondément dégradée, contribuant à  perpétuer la pauvreté dans laquelle demeurent nombre de nos compatriotes et les inégalités parmi les moins acceptables de notre pays.

Depuis 15 ans la société  malienne regarde sans réagir son école s’effondrer. Elle  se satisfait des demi- mesures de dirigeants gouvernementaux exclusivement soucieux  d’assurer un semblant  de paix scolaire. L’école malienne traverse une crise majeure , qui deviendra demain  une crise  sociale profonde  si rien  fait pour la conjurer.

Il nous revient de mettre  tout  en œuvre  pour un redressement durable des performances de système éducatif, en particulier l’amélioration effective des apprentissages et la préparation à la vie active…

CREATION D’EMPLOIS

Objectif : 200 000 emplois « directs et durables »

Si  des statiques fiables sur le nombre  de demandeurs d’emploi au Mali sont difficiles à contenir ; le chômage reste  l’un des problèmes  importants dont  les déterminants sont l’accroissement de la population et des flux migratoires ; la croissance économique insuffisante, la faible adéquation entre la formation et les besoins ; la faible  structuration  du marché de l’emploi ; et l’insuffisance prise  en compte  de l’emploi dans les actions  gouvernementales.

Nous mettrons en place une politique volontaire d’emploi combinant création d’activité, mise à disposition de moyens sans précédent, croissance  économique, formation et bonne gouvernance.

Nos objectifs : Création de 200000 emplois directs durables et de milliers d’emplois indirects.

Promotion du mécénat par l’intermédiaire de «  pépinières d’entreprises » avec des mesures initiatives.

Assurer l’équité dans l’accès à l’emploi public au Mali.

Un soutien d’exception à l’éducation  pour qu’elle correspond aux besoins professionnels.

Des actions fortes pour repenser la formation professionnelles

Pour qu’elle soit créatrice d’emploi.

Parmi nos mesures prioritaires : Création d’un fonds emploi jeune de 250 Milliards FCFA pour soutenir le développement de plus de  1000 activités créatrice de plus de 200000 emplois. Ces activités  concernent  tous les secteurs ; écoles, agriculture, élevage, BTP, garages, commerce, artisanat, industrie, secteur médical, banque d’investissement, etc.

• Extrait du projet « Le Mali d’abord »

Source: L’Aube

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