La direction nationale de l’aménagement du territoire (DNAT) a procédé lundi, à l’hôtel Kountena, à la validation d’un document d’étude sur les textes législatifs et règlementaires en matière d’aménagement du territoire. C’était à la faveur d’un atelier dont les travaux étaient présidés par le secrétaire général du ministère du Plan et de la Prospective, Inhaye Ag Mohamed, et qui s’est déroulé en présence du directeur national de l’aménagement du territoire, Sambel Bana Diallo et d’une vingtaine de cadres des services publics concernés.
Malgré la fixation de son cadre institutionnel par un décret de 1977, il existe une grande ambiguïté dans la conduite des actions de la DNAT, a-t-il été constaté. Les différents acteurs agissent sans se référer aux orientations de la politique nationale d’aménagement du territoire, encore moins aux services de la direction nationale de l’aménagement du territoire qui assure pourtant la coordination de la mise en œuvre. Cette situation est née de la pléthore et du chevauchement des textes législatifs et règlementaires régissant les différents niveaux de planification, créant ainsi des conflits de compétences entre les services impliqués dans la gestion de l’aménagement du territoire.
Pour permettre à chaque acteur de jouer pleinement son rôle, une mise en synergie de tous les acteurs concernés était nécessaire. C’est dans cette optique qu’une étude sur les textes législatifs et règlementaires a été initiée pour améliorer la lisibilité du contexte juridique et institutionnel de l’aménagement du territoire, afin de renforcer et permettre à la DNAT de mener efficacement ses missions.
La validation technique du document, objet de l’atelier, se fait en prélude à la relecture du décret portant création du Comité national de planification stratégique, prévue dans le programme de travail gouvernemental, au courant de ce mois.
En soulignant l’importance de la session actuelle, le secrétaire général du département a noté que parmi les principes directeurs qui constituent le fondement de l’action publique dans le programme d’action gouvernementale 2013-2014, figure l’aménagement de l’ensemble du territoire qui assure par la valorisation des potentialités économiques, le développement équilibré de toutes les parties du territoire national.
En effet, le rattachement de la direction nationale de l’aménagement du territoire au ministère du Plan et de la Prospective, est la traduction de la volonté des pouvoirs publics de mettre l’aménagement du territoire au cœur de la planification du développement en tant que politique d’amélioration et de renforcement de la décentralisation pour une régionalisation réussie.
C.A. DIA