De retour au bercail, Madani Amadou Tall, président du parti Avenir pour le développement du Mali, a rencontré mercredi 27 février les journalistes à son domicile, à Sotuba. Il s’agissait pour le premier responsable de l’Adm de faire le compte-rendu de sa visite effectuée du 17 au 23 février 2013 dans la capitale française. Lequel voyage a été jugé selon notre interlocuteur fructueux.
Au cours de ce voyage, le président de l’Adm a animé plusieurs conférences-débats dont une à l’Institut des Relations internationales de Sciences Po Paris sur la situation politique, puis une autre sur la situation post-conflit du Mali et les voies de résolution à l’Institut français des Relations internationales. Aussi, le président de l’Adm a animé une conférence à l’OCDE sur la situation macro-économique et l’emploi des jeunes au Mali. Comme on pouvait s’y attendre, le sujet sur l’avenir politique de l’Adm, le coup d’Etat du 22 mars 2012 du capitaine Sanogo, le gouvernement de Transition, l’intervention militaire au Nord par les troupes française, malienne et africaine, puis les élections générales de 2013 ont été également abordées avec les journalistes par Madani Amadou Tall.
Sur le dernier point, le président de l’Adm estime qu’il devrait y avoir un nouveau paysage politique au Mali. En effet, dans la situation actuelle que traverse notre pays, quelque part la classe politique n’a pas joué son rôle et parce que personne ne voulait perdre son portefeuille. Selon lui, c’est ce qui a même amené certaines grandes formations politiques à refuser de présenter un candidat pour ne pas perdre le pouvoir. L’ancien conseil économique d’ATT estime que les dix ans du régime déchu, n’ont pas été seulement mauvais et qu’il y a eu beaucoup d’acquis qu’il nous faut consolider avec un nouveau paysage politique.
Seyni TOURE